C'est toujours un grand moment que de rencontrer ceux qui se lèvent pour participer à la vie de la Cité. Ce serait bien de tous les rencontrer mais certains lieux, certaines formations sont inaccessibles à ceux qui n'ont pas leur billet VIP. On ne vous laisse pas rentrer. Ou bien on vous prend pour des espions ! Bon c'est comme ça. Cela s'appelle la dictature mais se prononce démocratie participative.

J'aime Narbonne et vous présente donc les candidats du Canton Sud pour Nouveau Narbonne :  

Didier Mouly, Agnès Couderc, Céline Fenateu, Marc Vital : les 4 candidats pour le canton sud

  

Question : mais pourquoi le maire se présente t-il ? Après 11 mois d'exercice il s'avère que le conseil général n'est pas vraiment local et ne veut pas s'associer pas aux actions de la ville. Snobisme de gauche ? Les nombreux refus de subventions du conseil général pour les aménagements demandés par la ville, ie par les Narbonnais incitent beaucoup, dont notre maire,  à vouloir participer à, orienter et influencer la vie de notre département et sa politique, à ce jour dictée par 1 seul parti politique. Comment ? Le conseil général ne nous aime pas ? Certains pensent que si ce sont les mêmes qui dirigent depuis un siècle un département paupérisable à merci c'est qu'il y a une raison. Et oui, la raison c'est que les électeurs ne veulent pas de changement et croient que le département est... paupérisable à merci !

Le département, peine à concrétiser ses prévisions de dépenses dans les principaux postes d'investissement, hormis la dette, nous disent les rapports. Ainsi le suivi du projet Audevent n'est pas assuré (postulez!) et de fait, en dépit des protestations de certains, on ignore (nous le peuple) ce qui est prévu, ce qui est fait, ce qui se fera.  Faites vite un tour sur le site, qui comprend de nombreuses pages vides et blanches comme le néant* - un site qui existe, nous le reconnaissons, un certain travail a été effectué -  avant qu'il ne soit rempli de blabla soudain. Un site très intéressant. Pas de suivi de projet, pas de projet. Ou l'inverse !

    

Elus responsables : Mais qui sont ils ? N'en déplaise à ceux qui jugent irresponsables les citoyens qui veulent s'engager dans la vie de la Cité,  ce sont des citoyens engagés dans la vie de tous les jours, dans la vie de leur ville ou village et qui croient qu'il est possible de faire plus. Qu'il peut y avoir du changement avec des conseillers départementaux impliqués dans la réalité, et non dans l'idéal

Des candidats qui connaissent leur "pays", qui sont d'ici et d'ailleurs, dont le parcours professionnel, associatif ou politique, leur permettent de croire dans le potentiel de leur département, et qui croient à la pluralité d'une vision pour le territoire. Des candidats capables de parler d'amour pour leur territoire. Ce dont sont incapables les imbéciles.

 ça bosse dur et dans l'urgence: 1,2 millions d'euros pour le contrat annuel agglo conseil général, le journal d'ici nous le dit, le redit et le re - redit : des constructions de ronds point sont prévues (à long terme) pour les futures zones commerciales de Fleury, Cabezac et Argeliers . Question : seront ils construits avant, pendant, après la réalisation des dites zones ? L'Est du département sera t-il enfin pris en compte par le conseil général ? Et la rocade Est , demeurera t-elle un trompe l'œil électoral ? 

Et voilà soudainement la création de conseils citoyens ! On nous demande de voter pour des individus qui, anciens élus de la ville, n'ont pas réussi à boucher un trou en 8 mois ( ce sont les promeneurs de chien sur les quais qui nous le rappellent).  Que feront ils au département, eux qui ne font rien sur de si petites choses ? De grands RIENS ? 

  

 

 

  

  

  

  

  

             Avan t(photo 02/14)                                                              maintenant (revêtement en cours ?)**-02/15

  

Le scoop : L'économiste chef de l'aggo découvre que si l'on ne crée pas de richesse, on ne peut s'en mettre dans les poches. Alors il annonce qu'il a décidé de s'impliquer sur des projets structurants, ou il aura plus de visibilité et qui permettra des ajustements,  (traducteurs de néant demandés ! ) des projets tout neufs quoi, le port de la Nouvelle, (mais pas la Nautique, c'est Narbonne), l'aéroport de carcassonne, la lgv, (mais pas la rocade est, c'est Narbonne), la redécouverte de l'Atlantide, l'éternité d'éternels chantiers. C'est qu'ils nous énervent presque à la fin.

en attendant d'en savoir plus sur les permanences de nouveau Narbonne , on apprend que : 

Narbonne Aude ambition 2015 présentera un candidat sur le canton 3. A ne pas confondre avec AUDE, formation de gauche. La liste des listes s'étoffe et promet de passionnantes promesses ! Quant à Bruno Constantin, on suppose qu'il a abandonné la lutte.

 

et pour finir, c'est un peu triste,  car certains ont combattu de bons combats :

 

Adieux : Maxime Butel nous a quitté pour poursuivre au paradis son voyage personnel. Sa discrétion et son sourire vont nous manquer.

 

 

 

 

* oui, le néant est vide et blanc

 ** on surveille aussi ce que font les nouveaux élus car on est pas des groupies mais des électeurs conscients, il manque le revêtement rouge. Par exemple, mes taxes foncières et habitation ont baissées de 2 euros, le prix de 4 cafés à l'Estagnol côté pub. (1€ le café)

 

 

 

 

Quand on arrive à cheval des plaines de l'Aude, l'esprit amolli par les paysages bucoliques et le trot de l'animal, que découvre t'on au bout de la verte prairie ? Paf ! Un gros cube ! Est ce une usine, un camp de concentration, un aspirateur à déchets ? Que non, car il s'agit d'un  des hauts lieux  culturels de la ville : c'est la médiathèque.

 

 

Construite en totale harmonie avec la nature, puisqu'il pleut à l'intérieur lors des fortes ondées d'automne, et que le soleil qui brille au dehors déclenche automatiquement l'allumage de tous les néons, en harmonie aussi avec l'habitat existant, puisque située juste à coté du Palais du Travail, ce bâtiment, plus rectangulaire que cubique d'ailleurs est une réussite d'architecture moderne. On le sait, les architectes imaginent leur bâtiment et le pose au milieu du reste, considérant que ce n'est qu'une création en soi mais ici, l'harmonie architecturale a été respectée, car notre médiathèque ne dépare pas à côté du palais du travail.

En matière de modernité, on a donc des pilotis, qui soutiennent une terrasse fermée, moderne. On a les façades de verre qui donne sur les terrasses, inaccessibles aussi, mais on est pas là pour bronzer; c'est une médiathèque. Modernité encore dans le toit terrasse mal façonné, hélas, et les fenêtres en bandeaux. Un style vaguement post- le Corbusier adopté par l'agence d'architecture Brochet, Lajus & Puyo.   

 

 

  

  

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans une région si lumineuse et si bien ensoleillée, on est toujours étonné du manque de prise en compte du facteur lumière. Et puisque L'esprit s'épanouit mieux sous l'Edf ou l'Erdf,  L'architecte a jugé bon d'insérer des hublots ici et là dans un bâtiment fermé sur lui même hormis quelques vérandas ici et là, et des vasistas au plafond pompeusement baptisés "puits de lumière",  histoire de favoriser la concentration intellectuelle.

 

  

  

  

  

  

  

        

  

               Hublot de lumière                                                                                  Puits de lumière

  

Que n'a t'on ouvert le premier étage sur l'avenue Mistral : la contemplation de la ramée aurait favorisé l'envol intellectuel, apaisé le mental mais l'architecte a préféré incrusté des morceaux de verre à l'extérieur pour refléter les arbres, dit il.

  

Et que dire de l'intérieur : Certes l'esthétique est là : l'endroit est cosy, et on peut y passer une après midi à lire des bd,  parenthèse enchantée entre la vie professionnelle et familiale. Et nous avons la chance d'avoir un tel fond culturel à notre disposition. D'accord. Seulement on est dans une maison hantée, le parquet recouvert de moquette grince à qui mieux mieux, et on a jugé bon de réaliser le magnifique escalier central en bois ! Je vous laisse imaginer le boucan que font les talons des dames et des messieurs, les cavalcades des petits pendant que vous bouquinez ou essayez de résoudre une équation dans C.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

soleil à l'intérieur : réussite ou hasard ? 

   

 

 

 

 

 

 

 

  

 Sans être particulièrement nostalgique, même si je préférais bien sûr l'ancienne bibliothèque, je trouve qu' une médiathèque devrait ressembler à une maison, où l'on peut s'installer dans un fauteuil pour lire et réfléchir, et non à un entrepôt.

Mais il faut savoir accepter le progrès  en sachant que notre siècle poursuivra son parti pris de laideur, car d'autres bâtiments tout aussi hideux surgiront ça et là, musée de la romanité, salle multimodale, et d'autres...

Une réussite totale tout de même, et à mon avis totalement fruit du hasard, les arc en ciels que réfracte la façade de verre gravé au soleil couchant.

J'adore ma médiathèque mais...

   

 

                                   Bassin pour enjoliver l'extérieur                                     

  

 

 

 

Une façade aux couleurs de Narbonne, un petit local ou le bois clair réchauffe l'atmosphère, voici L'estafette de Nicolas, un minuscule bistrot urbain, branché, cosmopolite, un lieu qui manquait singulièrement.  

A consommer sur place ou à emporter, les préparations de Nicolas se dégustent comme un voyage touristique : Pâtes de chez Bareil (Castelnaudary), légumes de producteurs,(LR),  Jus de fruit du Somail, bières catalanes ambrées, fromages AOP et vin d'Oc. Soupes maison, sauces très variées pour pâtes, l'Estafette propose une carte d'hiver qui change au gré des envies de Nicolas et de la clientèle.

Aujourd'hui la soupe de potiron au lait de coco est d'un velouté absolu,  avec le très léger piquant de la noix, et les pâtes - dentelles de Bareil en généreuse portion  - dansent la biguine sous le  colombo du jour, franc, savoureux, exotique, mais pas trop épicé. Quant à la sauce au pistou et aux noix, ainsi que celle au poireau & saumon fumé, elles confèrent subtilité et douceur aux pâtes qui se laissent déguster comme de la "médecine (diététique) à couler".

Mais la vraie surprise, ce sont les desserts, qui pulvérisent mon habituelle austérité quant au sucré. Un véritable coup de maître  :  tiramisu d'ananas pochés aux épices, léger, déjà mythique et exigé chaque jour par la clientèle. Le banoffee n'est pas en reste non plus, banane et spéculos sous une couche aérienne de vanille, étonnant et festif à la fois. Des desserts frais frais frais, pas trop sucrés : un pur délice !

Côté boissons un vin du domaine de Capendu en 18.6 cl pour reprendre le travail à 14 h l'esprit clair et énergique  et, pour ceux qui n'ont pas de temps de cerveau à consacrer à TF1, un Cola catalan quand même, pour réfléchir aux talents locaux.

Un menu frais, assez copieux et digeste pour 9 euros seulement. Une table idéale pour masculin et féminin. Courez y : il va y avoir la queue ! A bon entendeur...

 

 

 

L'Estafette de Nicolas :  9 Rue Droite à Narbonne

ouvert le midi, et le soir de 18h à 21h pour ceux qui n'ont pas envie de cuisiner et qui ont bien raison.