• Sur le  boulevard, les feuilles tombentÇa sent terriblement l'automne ce matin sur le Boulevard 1848. C' est certainement le plus arboré de la ville : des platanes des deux côtés du trottoir, et des pins au milieu de l'allée centrale. Je voulais compter les arbres, mais j'ai oublié. Une autre fois.

    Un boulevard propre, soyeux, (je n'ai pas vu une seule crotte de chien à l'aller comme au retour) des médecins tout le long, une salle de gym, un bureau de poste, un fleuriste  et un atelier de prothèse dentaire qui a l'air d'une patisserie pleine de cupcakes. Mais pas un seul café ou restaurant. C'est un boulevard plutôt résidentiel, animé par l'alternance de petites maisons et d'immeubles.  Les kakis mûrissent, les pins friment, les platanes perdent leurs feuilles. Il a du cachet ce boulevard, et un air si tranquille ! Et quand il débouche sur le bd 1830, hop, on fait demi tour et on regarde tout dans une autre perspective. J'habiterais bien là, moi, sous les arbres....

    Sur le  boulevard, les feuilles tombent

     

    Sur le  boulevard, les feuilles tombentSur le  boulevard, les feuilles tombent

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sur le  boulevard, les feuilles tombent

     

     Sur le  boulevard, les feuilles tombent

     

     Sur le  boulevard, les feuilles tombentSur le  boulevard, les feuilles tombentSur le  boulevard, les feuilles tombent

     

    Sur le  boulevard, les feuilles tombent Sur le  boulevard, les feuilles tombent

     

    Sur le  boulevard, les feuilles tombent

     

    Sur le  boulevard, les feuilles tombent


  •  Un artiste expose dans un coin de la ville ; un vernissage est organisé, et vous y courez étourdiment, en pensant aux petits fours,  aux boissons qui seront disponibles, aux personnes que vous y croiserez.  Seulement, Leon Diaz Ronda vous attend de tableaux fermes, et vous ne vous doutez de rien. 

      

     Magicien inattendu, profanes envoûtés

     

     

    Magicien inattendu, profanes envoûtésMagicien inattendu, profanes envoûtés

      

    Mais voilà que le choc, l'effroi, la stupeur vous saisissent dès l'entrée, car vous venez de pénétrer dans le royaume d'un grand, d'un très grand artiste, qui vous renvoie instantanément à la grandeur et à l'insignifiance de votre histoire.

    Vous voilà happés dans une œuvre qui relate une histoire qui est la vôtre ; nous sommes dans ces tableaux estompés par la réalité onirique de ce deuxième monde, caché, où nous vivons. Déjà poussières et cendres, mais persistant à aller et venir, présents mais errants, vivants mais cachés.

     C'est vertigineux, c'est déroutant, c'est beau. Je n'en dirai pas plus, le vertige fait bégayer, et trébucher. Et pourquoi parler de ce qui nous dépasse ?

    Allez le voir, et accrochez vous ! Je crois que c'est l'une des expositions la plus extraordinaire de l'année, dans la galerie d'Anne Marie Jouaumaud qui a déménagé de la rue Crémieux à la rue Cabirol.

    A Narbonne, les très grands artistes sont des amoureux de la province, et alors qu'ils s'exposent dans le reste du monde, ils se cachent, ici, dans les ruelles, dans de confidentiels ateliers. Étonnant non ?

     

    Magicien inattendu, profanes envoûtés

     

    galerie AMJaumaud - 4 rue Cabirol, Narbonne - 04 34 27 92 64


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    Pulcherrima : Lat. 43.11° N - Long. 3.05° E  

    Jacques Hujac - Art Pop : l'Hôtel de ville - wikinarbonne