• 1177 : pas trop envie de commémorer

      

    C'était le 7 janvier 2015. A la tristesse et la rage, il faut bien le dire, causée par ce drame, s'ajoutait celle provoquée par certains "amis" qui rabâchaient sentencieusement : Ah ! Charlie hebdo, ah ils l'ont bien cherché. On feignait d'ignorer  que c'était le début de la barbarie, de la sauvagerie généralisée. Et que la capitulation venait officiellement  de commencer.

    Sauron et ses armées d'orques, la haine et la folie dans le cœur,  envahissent l'Europe pour la détruire délibérément, avec la bénédiction de nos dirigeants, qui eux sont à l'abri, mais dont l'objectif est de semer partout la peur, la haine, le chaos.  Pas un seul militaire dans les gares de France, les lieux publics, pas de protection pour les peuples qui devront se battre seul. C'est la guerre des gouvernements contre leur peuple.

    En ce 7 janvier 2016, où en est-on ? En Europe, il est demandé aux femmes, cette humanité si inexplicablement haïe, si méprisée,  de se cacher. Les pays sont en attente d'attentats. La Suède est consacrée "capitale" du viol et quasi en faillite financière. Des villages se voient imposer des "indésirables", à leurs frais. Des "intifadas" ici et là contre des bus, des attaques de commissariat ou de pompiers, sont devenus des traditions locales.

    Quand les migrants violeront des hommes, nul doute qu'il y aura des bains de sang.

    Le deuil n'en finira pas de sitôt. On pourra toujours commémorer, tous ensemble.  A quoi ça va servir ?

    Peut être à se rappeler un temps où l'on pouvait être irrespectueux sans se faire tuer, un temps où l'on pouvait écouter de la musique sans être transformé en porc, au temps où l'on apprenait aux petites  filles à devenir des femmes éduquées pour qu'elles puissent former des hommes et des femmes dignes de ce nom. Une époque où l'on pouvait adorer son Dieu sans être emmerdé par l'autre.  Un temps plus tendre où l'on pouvait être féroce verbalement. Où le second, voire le troisième degré faisait partie de la connaissance de sa langue et de sa culture.

    Je crois que je vais arrêter de commémorer et terminer avec quelques images du dernier numéro de Charlie hebdo, (celui de janvier 2015).

    Un journal que j'ai découvert ado,  en même temps que le canard enchaîné, fluide glacial, étonnée que la caricature soit si porteuse de sens. . Un journal qui a souvent fait partie de mon panier presse. Il me semble d'ailleurs qu'il avait fait un article, en images, assez sympa du 1er festival Trenet. Ici. A Narbonne.

     

    1177,vous vous rappelez?

    La une du numéro 1177 du 7 janvier 2015

     

    1177,vous vous rappelez?

      

    1177 : pas trop envie de commémorer1177 : pas trop envie de commémorer

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

    1177 : pas trop envie de commémorer

     

    1177 : pas trop envie de commémorer


  •  

    Cet après midi là, place Bistan, une bande de moutards s'attable en terrasse. Que des garçons, de 13 à 15 ans à tout casser, qui sortent de l'école et profitent du beau temps avant le week-end. Entre "hommes". Ils sont tous noirs. Ou tous blancs, ou tous maghrébins, qui sont blancs aussi. Le dernier arrivé attrape une chaise à une autre table quand l'un deux lui fait remarquer  que ce n'est pas celle du café où ils sont installés. Ah, s'exclame un autre, déjà assis, ce n'est pas le même café ? Ils remettent soigneusement les chaises en place, et vont chercher celles qu'il faut prendre. L'esprit civique a du bon.  La liberté de chacun n'en est que plus grande....Et la jeunesse est prometteuse, quoi qu'on pense.

    Ce matin là ils avaient défilé : pour rendre hommage aux morts*, pour dire leur dégout de la sauvagerie, pour crier leur amour de la vie. L'amour, il n'y a que ça de réel !

    Scènes de ville

    source: facebook mairie de Narbonne

    L'esprit civique circonstanciel ? : un drôle de défilé ce même après midi. Il faut protester contre la barbarie et rappeler aux gens  que  padamalgam. La voisine qui traverse l'année en jean a revêtu l'uniforme de protestation. Tous les autres aussi d'ailleurs. L'importance du look.  Chez ces gens là, Monsieur, on prie Quelques petits garçons. 0  petites filles. Une poignée de femmes.   En marge, sur le trottoir, parmi les spectateurs, des gens qui amalgament vaguement, méfiants. Vous avez été touchés par cet élan de solidarité ? Alors vous êtes fin prêts pour prendre le thé de l'amitié** dans les Mosquées, les 9 et 10 janvier prochain. Le thé à la Menthe à justement des propriétés relaxantes. Et on nous l'a enseigné : tendre la main à l'autre,  aimer son prochain comme soi même, être capable de casser les clichés, c'est imiter le Christ. Soyons de bons chrétiens. Prions nous aussi. Et allons prendre le thé.

    Scènes de ville un peu rassiesScènes de ville un peu rassiesScènes de ville un peu rassies

    Défilé de soutien de l'association culturelle et éducative grande Mosquée de Narbonne

    Former des imams français comme le "réclame l'imam de Narbonne" ?  Réclamer ? A qui? A la presse, au gouvernement ? Mystère. Mais c'est possible, ici, ou   Tout est  possible à Dieu, certes, mais tout est possible en France aussi.

    Lutter contre le terrorisme ou se soumettre ici et là pour la "paix civile". Lu dans le journal, le film titré "Made in France" reporté, le film norvégien intitulé "plus fort que les bombes" rebaptisé back to home (la France pays résolument anglophone). Pourquoi ? Ce n'est pas aussi bien que paranormal activity ? C'est sûr, c'est plus facile de se revêtir de logos de résistance fabriqués à la hâte  que de diffuser des films "en lien avec l'actualité". Après on s'étonne que nik la France soit le refrain de certains.  Et là, je parle bien de ceux pour qui nous votons à intervalles réguliers. On a pas fini de perdre la "guerre", surtout quand on  la fait avec du blabla.

    L'exception culturelle française : l'accueil triomphal de STAR WARS le dernier. Chut... Je préfère encore  l'œuvre "la Compagnie des glaces" de Georges Jean Arnaud, né en Camargue, territoire d'ailleurs. Profitons en , le chauvinisme n'est pas encore illégal. Mais ça viendra...

     

    Scènes de ville

    C'est définitif, je l'avais un peu oublié : la librairie art et lecture, rue Gabriel Pelouze, fait partie du passé. Il reste donc, en ville 5 librairies. Plus les bibliothèques installées par la municipalité dans les jardins publics. C'est pas mal.

      

      

    Nœud de l'espoir ?  Mais oui, ce fût un Noël assez tranquille ! Paix aux hommes de Bonne Volonté !

     

    Scènes de ville un peu rassies

     

    Et pour tenir le coup, même si ce n'est pas facile, essayer l'amour, la tolérance, l'espérance. Essayer, pour voir si ça marche. Et la vidéo qui suit n'a rien à voir avec ces propos lénifiants. Non, non, c'est celle d'un excellent groupe Narbonnais qu'on a vu récemment aux Synodes. ZOROZORA !!!

     C'était en novembre et décembre 2015, il y a bien longtemps...

     

     

    * Des assassins ont assassiné des gens le 13 novembre 2015 à Paris. Pour rien. Ou  parce que d'autres avaient été assassinés ailleurs, pour rien aussi.  Dieu joue peut être aux dés, les hommes jouent aux billes. Pour rien.

     **un article qui a l'air d'être totalement fabriqué et qui n'a rien avoir avec le thé,  mais rappelle que parmi ou même dans le vulgus pecum, il y aura toujours des hommes de bonne volonté, le sel de la terre.


  •  

    Dans la rue, la modeDans la rue, la mode

      

     

           Légende urbaine : non, le noir n'amincit pas !                     Chausses Renaissance à vos pieds

     

     

    Dans la rue, la mode

    Renversant, toujours : on n'a jamais fait mieux !

      

    Dans la rue, la mode

    Déprimant mais coloré : une lueur d'espoir ? Ou à bannir de l'espace public ?

     

    Dans la rue, la mode 

    Coloré, bohême et inattendu !

     

    Dans la rue, la mode

      Quelquefois, Nostradamus fait son show dans nos rues désertes (pas fou !)

    Dans la rue, la mode

      L'élégance décontractée du pêcheur

     

     Dans la rue, chacun fait sa mode... Et c'est pas toujours beau !