Odile et Nicolas ont déménagé. Oh à quelques pas, à peine. Du Bd de Gaulle, où ils devaient refuser du monde, victimes de leur succès, ils sont passés au 22, Bd Gambetta où ils ne vont pas tarder à refuser du monde aussi. Pas seulement parce que leur cuisine italienne est buonissima, mais aussi parce que ça faisait tellement longtemps que l'on avait plus mis les pieds dans cette salle extraordinaire que les clients risquent de ne plus en décoller. Dans l'ancien hôtel Languedoc, l'ex petite cour, ex restaurant est devenu le sucré salé depuis vendredi dernier. Certes la déco a changé, mais  mais ce qui fait la spécificité du sucré salé demeure :

 Cuisine au comptoir, menu présenté dans de vieilles pochettes de 33 tours, convivialité et gentillesse de l'accueil, espace sobre et élégant, on a du mal à croire que l'on est dans une petite ville. Odile et Nicolas savent que la beauté d'un lieu c'est l'andidote de la grisaille. L'ambiance et l'énergie qui se dégagent de l'endroit, plein à craquer ce midi,  évoque plutôt les capitales où ça bouge, où les restos sont bondés ! On avait vraiment besoin, vu l'ambiance générale, d'un bel endroit où se réfugier entre midi et deux.

Au programme du jour : des scaloppine de veau et ses penne rigate à la tomate, jambon de pays et aubergines. Un menu franc, honnête, sans prétention, mais savoureux et réconfortant, qui tient au  corps, et des prix tout aussi réconfortants : 24 € le morceau de boeuf, 16€ le menu du jour, des foccacias pour moins de 10 €.

Et plus tard, pour prolonger  l'extase d'être au bon endroit, une terrasse de rêve (la petite cour évidemment !) pour le printemps où on se promet de se poser pour un goûter. Sucré salé bien sûr. Mama mia !

  Sucré salé : Boulevard Gambetta - Ouvert le midi et le soir du jeudi au samedi. (horaires à vérifier)

  Tél. 06 12 57 90 72

Cher père Noël,

L'an dernier j'avais tenté ma chance et t'avais fait part de doléances.

Le pays était (déjà) en souffrance pour ne pas dire en désespérance.

Tu avais répondu à mon courrier. Mais je n'étais pas plus avancé.

Avec mes problèmes Tu m'avais envoyé paître

en me disant qu'avec eux il fallait que je me dépêtre.

Mais coucou !  me revoilou ! Même si je ne suis pas ton chouchou...

Je reprends la plume car il faudrait que j'assume.

Tous les jours je gamberge et je me ruine en cierges.

Les mois passent. Je ne suis pas efficace.

Quoi que je fasse, j'ai la poisse...

Alors je retente ma chance ,car j'ai des échéances...

Depuis mon discours du Bourget, pas grand chose n'a changé.

A part le mariage pour tous, mes promesses , C'est de la mousse.

 Depuis que je suis au pouvoir je ne fais que décevoir.

Le pays est dans la dèche. Et moi je vais combattre Daech.

Je ne sais plus où donner de la tête. Je ne suis pas à la fête.

Le pays ne va pas bien. Les Français ne sont pas sereins

Il me reste peu de temps. Et du chômage il y en a tant.

J'ai pas mal de demandes ,car tout le monde a les glandes.

Déjà que c'était la cata, en plus maintenant on a des attentats.

Je redoute ta réponse car j'ai déjà eu un coup de semonce. 

Je ne sais père Noël si cette année tu seras plus fraternel.

Beaucoup de gens vont te solliciter. Car ça se sait, tu as beaucoup de capacités.

Je réitère donc toutes mes demandes au risque d'avoir une nouvelle réprimande.

Mais si tu pouvais m'aider ,vraiment ça m'arrangerait...

Mon quinquennat, en l'état, c'est pas du tout ça. 

A part la guerre, je ne sais rien faire.

Cher père Noël, je te dis merci d'avance

(pas pour moi.... quoique) mais pour la France...

L'an dernier je n'ai pas retenu ta leçon. Je suis un vilain garçon.

J'espère malgré tout, Père Noël que, cette fois, tu m'aideras

  
                                    François Hollande (le roi des demandes)

Lettre proposée par une collaboratrice du  père Noël - images : centerblog.net

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