© Sabine Weiss

  

Au 6ème jour, Dieu dit : faisons l'homme à notre image selon notre ressemblance. Des millions de jours plus tard, l'homme, (qui avait pris tout son temps, lui)  déclara : regardons notre image, reproduisons la, exaltons la, et jouons avec elle.

Mon billet ne sera pas plus long, car c'est une magicienne web, Caroline Benichou , photographe, qui nous expose en long, en large, en cadre, cette déclaration inouïe. Bons regards !

Les yeux avides

 

 

... Pour découvrir ce village de toute beauté, d'un charme quasi anglais. Pour admirer la minéralité de ses mille-feuilles sis en parfaite diagonale, mais surtout, pour jouer à cache cache avec l'art caché, mis en scène par des artistes dans des courettes, des jardins, au coin d'une rue, sous le lavoir ....

  

Le 6ème festival de l'Art caché  se tient du  11 au 12 juillet. De 11 h à 19 h à peu près. Nul besoin de se lever aux aurores. Préparez vos pique-niques (mais où met-on le s ?) ou mieux, mangez sur place. (A la bonne fourchette, par exemple !) Vous verrez, vous passerez une journée du tonnerre d'Albas !

  

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 Mohammed Anour, l'homme intègre, créateur de bijoux

 

 

 

 

  

 

 

 

 

Les enfants de Fanny Pallaro dans leur écrin de verdure

   

 

 Ouiiiiii !!! C'est un Bourdeau !

 

 

 L'œuvre millénaire de Dame Nature, la plus grande artiste de l'expo : le Synclinal

  

 

 

 

 

 

 

 

           Sylvaine Martel et ses sculptures joyeuses               les franges de tissu de Sophia El Mokhtar

   

   Les bonsaïs de Jean François Busquet

 

Et si les magiciens ne vous  captivent point, reste le village, œuvre d'art en lui même :

 

 

 

 

 

 

 

                         

                Son clocher,                                                                         ses hangars, ses tracteurs

 

 Ses jardins...

 

 

 

 

 

 

           

                        Son industrie,                                                                                        ses ruelles...

2 journées à s'offrir hors de la routine, et savourer, telles de précieuses perles, chaque minute de notre propre temps recrée, magnifié, caché à Albas...

Photos du  6 juillet 2014. Manifestation organisée par Euroculture en Corbières. On est bien dans cette région, non ? Oui !

 photo carte routière : Google images

 

 

Tombée dans l'art dès la petite enfance, en réalisant, au grand ébahissement de ses parents, une superbe copie d' un Van Gogh à l'âge de 6 ans, Elisabeth Colomba  sait très tôt qu'elle est née pour peindre. Paraphrasant  Léonard de Vinci, peindre est pour elle un acte spirituel. Un acte de vie.

Née en région Parisienne,  elle parachève sa formation artistique à Los Angeles, l'endroit de tous les possibles, où elle réalisera d'ailleurs des story board de films tels que Roméo et Juliette, the single man, etc... 

Ses personnages, évidemment issus du monde créole, - elle est Martiniquaise - des femmes, souvent, sont enchâssés dans des époques et des lieux données. Dans le "canon occidental". Époques historiques, époques artistiques, Elisabeth Colomba nous offre là une peinture socio politique.

"1492" : la rencontre historique de l'Europe et des Amériques

Visages, vêtements et lieux l'inspirent et si la recherche artistique est intéressante, au delà de l'apparente parodie, c'est qu'elle redéfinit les identités et esquisse un monde différent de celui  qu'imagine et impose l'occidentale vision. Elle contourne ainsi ce conditionnement socio culturel qui confine les individus dans une seule et unique sphère. Elle colorise l'histoire. Ainsi, ces femmes posent dans des intérieurs normaux, bourgeois, ou aristocratiques, se livrant à des activités autres que purement domestiques, accédant ainsi par cette mise en scène à une position sociale, une dignité, un statut, inhabituels, dans leur représentation habituelle (en tout cas à une certaine époque) à l'Ouest du Monde.

Une peinture détaillée, commencée par l'esquisse du visage qu'elle habille ensuite et entoure des objets les plus variés, un traitement classique des œuvres, le choix des modèles traités font de ce travail remarquable un véritable challenge intellectuel.

Breakfast

 Privilégiant Huiles, aquarelles et dessins, ses maîtres sont nombreux. Elle s'inspire, dit elle, "de la touche de Sargent, la lumière du Caravage, la vision de Degas, l'impénétrabilité de Veermer et du savoir de Velázquez".

   

 

 

 Aquarelle

 

 

 

Artiste découverte sur le web. Vit et travaille à New York. Site consulté :  Indiewire

 

Site officiel : https://www.elizabeth-colomba.com/