• Portel des Corbières, Portel des enfers ?

    Une femme disparaît. Il faut la retrouver. L'enquête diligentée va jeter Louis, journaliste retraité et Damand, inspecteur tout neuf à Narbonne, dans une fosse faite de sombres secrets familiaux. En sortiront-ils ? A Portel des Corbières, et dans le reste de la région, le silence, l'inavoué, l'occulte, qui conduisent à l'atavisme perpétuel est le seul mode de fonctionnement.

    Atavisme social-animal, atavisme moral, atavisme politique, caractéristiques d'un monde de larves qui interagissent dans ce livre pour le plus grand malheur de tous. On découvre comment fonctionnent les sociétés en général et la locale en particulier. Fonctionnement par l'avidité, beaucoup, la malignité, passionnément, l'intelligence, pas du tout, avec pour seul guide idolâtré, le vit, ce métamorphe sexuel.

    Dès la première ligne, on est happé dans une histoire dont les personnages sont si bien campés, bien dessinés pourrait- on dire, que l'on croit les reconnaître. Mais, attention, ceci n'est qu'une fiction ! Le texte est beau, documenté, l'intrigue bien structurée, le présent utilisé par moment souligne l'action pour mieux la dramatiser.

    De disparitions en meurtres, de manipulations en révélations, Catherine Becam ajoute son nom à celui de G.J Arnaud, et même, osons le dire, à celui de Dantec dans ses « racines du mal ». Elle nous entraîne là où les ressources de l'esprit s'unissent au mal vouloir et à la force, là où l'on ne peut trouver aucun recours* et signe un premier roman palpitant, angoissant, qu'il faut lâcher quelques minutes pour reprendre son souffle et sa sérénité. Un policier contemporain qui se nourrit d'une réalité sociale pour bien la mettre en scène et nous fait redécouvrir des lieux que nous connaissons bien, mais où nous n'irons plus qu'en prenant un maximum de précautions.

    Un polar pour l'été ? Peut être, on peut toujours se jeter à l'eau pour oublier le possible que décrit Catherine Becam, mais surtout un polar document que l'on peut lire bien à l'abri de sa petite vie tranquille, loin de la plage, loin de la bonne société. Par prudence.

    Malheureusement, le lecteur, avide de justice, reste sur sa faim. Il n'y aura pas de vengeance. Si les victimes survivantes se rédiment par elles-mêmes, les assassins demeurent impunis. Et ça, ce n'est pas normal. Mais c'est souvent ainsi, dans notre enfer planétaire.

    Un roman policier à découvrir absolument, à lire et à prêter à ses amis ainsi qu'à ses ennemis ! Car une femme a disparu...

    Portel des Corbières, Portel des enfers ?

    Le code du silence, publié chez les courageuses éditions TDO et vendu dans toutes les librairies de la ville, sauf celle des Halles, définitivement fermée. 15€

     * Dante - L'enfer


  • Tout ébouriffé

    Pulcherrima : Lat. 43.11° N - Long. 3.05° E

     

    Acacia ébouriffé - Place Cassaignol - Quartier de Bourg, Rive Droite.


  • Bikini, nous tiens tu vraiment ?

     

    Juillet 1946, à 4 jours d'intervalles, 2 bikinis entrent dans l'Histoire de la planète Terre. Le premier dénude cette merveilleuse créature qu'est la femme, le second sera dénudé,  dépouillant partiellement l'humanité de son âme.

    Une célébration s'impose donc, et c'est Antony Duff , ce chantre de la nature, cet amoureux de la vie, qui vous propose un rendez vous original ce vendredi 8 juillet dès 18h30 sur l'Isle du Forum.

    Soirée tropicale, soirée pique nique, soirée folle avec les associations Blend Art Galerie et Luoga. Vous embarquerez pour une drôle de croisière dont vous ne reviendrez peut-être pas indemnes. Un peu plus bronzés, voire un peu plus grillés, certainement !

     

    Bikini, nous tiens tu vraiment ?

    Images : Christopher Malcom - Google images - Antony Duff





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