• Giflet jaune au sommet

    Flûte alors : on se permet de gifler notre Président de la République ? Un homme qui aime tant "tous les enfants de la République" ?  Un président absolument déterminé à, qui ne cède rien à personne ? Quelle honte, quel camouflet à la démocratie. Condamnons vigoureusement et fermement !

    Mais il faut dire que ce président n'est pas comme les autres : il aime prendre des risques, provoquer le peuple, ceux qui ne sont rien, les gaulois réfractaires au changement qui coûtent un pognon de dingue. Il aime "aller au contact" de, à la rencontre de, se frotter au peuple  et il n'a pas peur de la bagarre. Venez me chercher si vous l'osez ! criait-il il y a peu. Mais les Français, trop policés n'y sont pas allés. Finauds, ils l'ont laissé venir et il s'est pris un sonore revers de main par un Godefroy de Montmirail, fatigué de s'entendre traiter de tout. Mais rassurons nous, et méfiez vous de vos oreilles : les médias le précisent bien ; il n'a été que presque giflé,  il n'a subi qu'une "tentative de gifle"

    Histoire de France : un paltoquet giflé en pleine rue

     

    Ben voilà Manu, ton peuple a envie de te gifler. Pourquoi ? Parce que tu n'es peut-être pas un président digne de ce nom. Parce que tu as préféré te faire mépriser plutôt qu'être respecté. Et que tu nous annonces que nous aurons encore des chances de te détester davantage.

    Une chance que ce jeune homme n'ait pas été un Ravaillac, nous aurions été tristes de te perdre en route...

     

     


  • Le Wellington de la Pentecôte

     

    Laissons le veau (de la pentecôte) vivre tranquillement son adolescence et occupons nous de l'adulte, déjà fort d'une vie riche et herbeuse. Vous avez 72 h devant vous ? Voici un pur moment de plaisir, de perfection et de méditation que nous offre Alvin Zhou. Il faut en profiter avant que de nouvelles lois ne réduisent la fabrication de viande et ne nous oblige tous à manger des insectes. Voici le bœuf Wellington, aisément substituable au veau de la pentecôte*. Ce moment sacré où le Saint-Esprit qui déferle sur nous nous rappelle que le corps est son temple ! Nous avons besoin intérieurement, stomacalement pourrait-on dire, de richesses gouteuses et parfumées. Luxe, calme et volupté sont des bénédictions divines !

    Pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais, voici une petite traduction de la recette pour mieux apprécier le perfectionnisme et  l'humour du cuisinier.

    Tous à vos fourneaux ! De toute façon, le restau c'est pratiquement hors de question. Après régal, vous croirez en l'existence de Dieu : n'oubliez donc  pas de le remercier ! 

    La traduction, partielle : 

    Jeudi : Aujourd'hui je prépare un bœuf Wellington. Le filet de bœuf était en solde chez Costco, je me le suis offert comme un cadeau d'anniversaire. Quel bœuf magnifique ! Je vais bien te soigner. Voici le meilleur film alimentaire de la ville, qui va donner au bœuf une forme bien ronde . ensuite, un torchon de luxe pour l'entourer, ce qui lui permettra de se sentir heureux. Gentil petit bœuf ...Il est temps de faire une petite sieste de 48 h au frigo. Cela donnera au sel le temps de bien le pénétrer.

    Repose toi bien, on se revoit dans 2 jours. 

    Il est temps de préparer une duxelles échalotes/champignons qui cuira 2 h durant. (...) Je pense que le bœuf l'aimera beaucoup? Sa saveur augmentant avec le temps, je le laisse trainer en compagnie de son copain de bœuf. Allez vous deux, je vous revois bientôt ! 

    Samedi : Bonjour le bœuf, j'espère que ces 2 jours se sont bien passés. quelle couleur intense ! 

    Bruit d'huile en colère. Chut ! Mon huile me crie parfois dessus, mais il vaut mieux ne pas riposter. Le bœuf s'offre un joli bronzage. Là, je me sens comme le peintre Bob Ross avec cette jolie petite robe jaune moutarde saupoudrée de poivre noir. Heureux petit bœuf. Maintenant reposes-toi et absorbe tous ces parfums. (...)

    Et voici un doux petit matelas pour le bœuf : prosciutto et champignons. J'ai l'impression d'être un gosse jouant avec le sable. Voilà ! allo Houston, le bœuf a atterri ! Oh la la, la farce se répand, vite, enroulons le bœuf avant qu'il ne s'en rende compte : C'est un peu comme emmailloter un bébé. Je t'appellerai bébé Wellington. 

    Mon Dieu, ce bébé est énorme ; ils grandissent si vite, n'est ce pas ? 

     

     

    Samedi toujoursIl neige. Tout est doux et paisible. pendant que bébé dort, je prépare la sauce au vin. Il faut 1 h pour la réduction du vin et du bouillon de bœuf. J'ai donc le temps de regarder tomber la neige et jouer un peu du piano. 

    Mmm; tout l'appartement embaume. ça me donne faim. Je rajoute maintenant le beurre et la farine tamisée pour que la couleur de la sauce soit très brillante. Voici le moment le plus chouette : le beurre est un des meilleurs amis du vin, ensemble, on ne peut plus les arrêter. Et moi je ne peux m'arrêter de goûter. La saveur de la sauce va s'affirmer pendant la nuit, donc je la mets près de bébé Wellington. 

    Bonne nuit ! 

    Dimanche : la neige tombe joliment dehors. J'étais heureux comme tout en me levant ce matin : une douce couverture blanche recouvre et adoucit tout et je me sens à nouveau comme un enfant. Tout est calme.. Même badigeonner la pate de jaune d'œuf est magique. C'est tout à fait merveilleux n'est ce pas ? C'est fait peut-être cliché mais c'est ce que je ressens. 

    Ouah, bébé Wellington devient vraiment gros. J'enfourne, c'et le moment que je préfère. Cuis bien, mon Wellington chéri ! 

    Sortie du four : oh la la quelle belle couleur, je croise les doigts : pourvu qu'il soit à point ! 

     

    Le Wellington de la Pentecôte

     

    Faire connaissance avec Alvin :  la chaîne 

     NB : pour réaliser la pâte quadrillée, il faut un rouleau à losanges. 

     

    Le Wellington de la Pentecôte

     * Pentecôte le dimanche 23 mai


  • Marcher sur des oeufs

     

    Il convient de ne pas dire trop haut ce que l'on pense. Il convient de voguer dans le sens du vent sous peine d'être honni et dénigré. Il convient de croire aveuglément aux dogmes divers de l'époque : dogme politique, dogme sanitaire, dogme climatique, sans jamais poser de questions. Bref, il convient de marcher sur des œufs.

    On voit ce que ça donne !

    Démonstration par Aurélie Nurier : 

     

    Source image : Dédexpressions 

     





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