• Menus potins...

    Différentes saisons : ♪♪ Ils sont partis, les bikinis d'Antony♫... Car août est le mois de fermeture pour le Melting Pot qui entame une nouvelle histoire d'amour avec sa clientèle. Réouverture en septembre, avec un nouveau concept. Ouf, suspens suspens ! Mais où aller entre temps ?

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    Elfes, nourritures et objets magiques au Melting Pot !

    Menus potins...

    Le fléau : ô vous, gens de la place Bistan, vous l'avez vu ! C'est enfin arrivé ! Le camion du charcutier a disparu. Que celui qui ne comprend pas l'esprit artistique et cosmopolite de la place s'en aille, dit la Fée Bistande. Bon débarras ! Et pourvu que ça dure car nous refusons que l'on nous gâche la vue sur le marché bio. Non mais !

    Menus potins...

    vue dégagée du marché bio, enfin !

    Le talisman des territoires : Après le Somail, seconde dédicace aux rosiers des salins, à Peyriac. Le code du silence est parti pour faire du bruit dans tout le territoire. Une dédicace réussie, tout en musique, avec la voix et la guitare de Judith qui ont accompagné le roman de Catherine Becam, le code du silence. 

     

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    Bazaar : Protection renforcée, rue droite  : des tas de croix et de christ et même une vierge à l'enfant dans la vitrine du "brocanteur". Croix et légionnaires, on pourra lutter contre le mal !

    Menus potins...

     

    Menus potins menus ...

    Fenêtre secrète :  Non, ce n'est pas une cabane pour les enfants. Des pigeonniers sont disséminés ça et là pour capturer les pigeons et les envoyer en villégiature, loin de Narbonne où ils pullulent sérieusement !

     

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    Les yeux du dragon : Tiens, des fois le journal dit la vérité ! Il y a bien un bateau avec un drapeau piratesque. Mouais, c'est pittoresque !

     

     Menus potins menus ...

    Tout est fatal : A Noël, il y eût la garde rapprochée musulmane pour protéger les églises et leurs fidèles. Aujourd'hui,  voici les militaires avec leur joli béret bleu. Mais il doit bien y avoir plus performant. Pourquoi ne pas installer ici et là des escadrons de femmes voilées, souriantes, dissuassives ? Ce serait certainement plus efficace pour la sécurité. Intérieure.

     

     

    Dreamcatcher : ça y est, ils sont là, parmi nous, nombreux. Le premier que je vois devant ma porte recevra un seau d'eau sur la tête.

     

    Menus potins...

     "Control" de Pawel Kuczynski - cliquer sur l'image pour découvrir le travail de cet artiste polonais

     

    Shining ! On me rappelle que les hirondelles sont parties, déjà ! en profitant du vent nord ouest de mercredi et de jeudi.  Bon voyage jolies demoiselles !

    Menus potins, menus ...

     Google images

     


  • Pulcherrima : Lat. 43.11° N - Long. 3.05° E


  • Portel des Corbières, Portel des enfers ?

    Une femme disparaît. Il faut la retrouver. L'enquête diligentée va jeter Louis, journaliste retraité et Damand, inspecteur tout neuf à Narbonne, dans une fosse faite de sombres secrets familiaux. En sortiront-ils ? A Portel des Corbières, et dans le reste de la région, le silence, l'inavoué, l'occulte, qui conduisent à l'atavisme perpétuel est le seul mode de fonctionnement.

    Atavisme social-animal, atavisme moral, atavisme politique, caractéristiques d'un monde de larves qui interagissent dans ce livre pour le plus grand malheur de tous. On découvre comment fonctionnent les sociétés en général et la locale en particulier. Fonctionnement par l'avidité, beaucoup, la malignité, passionnément, l'intelligence, pas du tout, avec pour seul guide idolâtré, le vit, ce métamorphe sexuel.

    Dès la première ligne, on est happé dans une histoire dont les personnages sont si bien campés, bien dessinés pourrait- on dire, que l'on croit les reconnaître. Mais, attention, ceci n'est qu'une fiction ! Le texte est beau, documenté, l'intrigue bien structurée, le présent utilisé par moment souligne l'action pour mieux la dramatiser.

    De disparitions en meurtres, de manipulations en révélations, Catherine Becam ajoute son nom à celui de G.J Arnaud, et même, osons le dire, à celui de Dantec dans ses « racines du mal ». Elle nous entraîne là où les ressources de l'esprit s'unissent au mal vouloir et à la force, là où l'on ne peut trouver aucun recours* et signe un premier roman palpitant, angoissant, qu'il faut lâcher quelques minutes pour reprendre son souffle et sa sérénité. Un policier contemporain qui se nourrit d'une réalité sociale pour bien la mettre en scène et nous fait redécouvrir des lieux que nous connaissons bien, mais où nous n'irons plus qu'en prenant un maximum de précautions.

    Un polar pour l'été ? Peut être, on peut toujours se jeter à l'eau pour oublier le possible que décrit Catherine Becam, mais surtout un polar document que l'on peut lire bien à l'abri de sa petite vie tranquille, loin de la plage, loin de la bonne société. Par prudence.

    Malheureusement, le lecteur, avide de justice, reste sur sa faim. Il n'y aura pas de vengeance. Si les victimes survivantes se rédiment par elles-mêmes, les assassins demeurent impunis. Et ça, ce n'est pas normal. Mais c'est souvent ainsi, dans notre enfer planétaire.

    Un roman policier à découvrir absolument, à lire et à prêter à ses amis ainsi qu'à ses ennemis ! Car une femme a disparu...

    Portel des Corbières, Portel des enfers ?

    Le code du silence, publié chez les courageuses éditions TDO et vendu dans toutes les librairies de la ville, sauf celle des Halles, définitivement fermée. 15€

     * Dante - L'enfer






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