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Dans cette rénovation du centre de Pulcherrima, le plus choquant reste la visibilité des poubelles en métal, qu'il va falloir briquer pour qu'elles restent brillantes, placées qu'elles sont souvent à proximité des restaurants et autres lieux de farniente. Alors qui a lancé cette mode pathétique et ridicule ? Les fabricants prescripteurs pardi ! Et les pouvoirs publics qui exige de chacun qu'on trie ses déchets comme on trie les lentilles, au lieu d'imposer aux fabricants d'emballage des moyens de nous faciliter la vie. Non mais !
« Des conteneurs (béton et plastique) à déchets enfouis en centre ville » titre fièrement un journaleux local, sans se poser la moindre question sur rien (comme d'hab, d'ailleurs)
Qu'en pensent les riverains ? Eh bien le croirez vous ? Ils n'en pensent rien, ces sans opinions. Alors que d'autres, comme à Arras (France Nord) souhaitent que les déchets soient collectés dans des points d’apport enterrés, aux portes de chaque hameau : plus de poubelles visibles dans l’environnement immédiat des maisons !
Ou est le futur qu'on nous avait promis ? * En matière de mobilier urbain intelligent on en est encore à ça : la borne interactive
ou ça : l'abri bus interactif et végétalisé !
Le mot clé étant interactif, i.e relié à un réseau internet. Des smartphones géants quoi. A mourir de rire non ? Mais nous digressons...
A quand les poubelles nucléaires ( ou à hydrogène, ou à antimatière ?) dématérialisant instantanément les déchets tout en créant de l'énergie et en accélérant les particules ? Remarquez, il existe des poubelles intelligentes : comme celle qui s'ouvre quand on approche la main (ha ha!) , bon gare au manque de piles,
ou comme celle là, qui affiche les cours de la bourse, la météo, l'heure et autres billevesées.
Mais de qui se moque le progrès ? De nous bien sûr, c'est tout simplement hilarant. Avis aux terroristes, cette poubelle ci (qui espionne les mobiles des passants en plus) est à l'épreuve des bombes. Tout sera pulvérisé autour de la poubelle, sauf la poubelle. Hilarant vous dit on !!! A quand la poubelle qui dit merci ? Ou qui rote quand elle est pleine ? Mais ne soyons pas trop critique, ce n'est pas parce que le High Tech ressemble de plus en plus à de l'artisanal qu'il faut désespérer. Le siècle ne fait que commencer après tout...
conclusion n° 1 : le hibou nous a légué un concept déjà dépassé, finalement les cours de la bourse c'est plutôt smart non ?
Conclusion n° 2 : on a pas fini de les voir ces poubelles en inox
conclusion n° 3 : On peut rêver, le futur nous apportera seulement de moins en moins de produits à jeter, ce ne serait pas si mal non ?
Et pour finir n'oublions pas :
* A l' école on nous promettait un super futur. On nous a menti.
Source photos : panneau interactif : abavala.com
abribus :projet architecture - poubelle automatique : 1001innovations.com
poubelle cours de la bourse : bealondoner.com - panneau interdiction : Google images
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Dans la rue même du nombril de Vénus, rue Auber, la petite cour rouvre 20 ans plus tard,en cette fin de mois de mars. Petit clin d’œil du destin, et que l'hôtesse note avec humour, le couple, marié par maître Hubert Mouly et tout jeunes restaurateurs à l'époque, rouvrent sous la toute nouvelle mandature de maître Didier Mouly.
Un lieu de maîtres donc : une petite cour dont le sol et les murs sont décorés de carreaux de ciment peints qui n'auraient pas dépareillés une villa romaine. C'est le coin fumeur ! Inestimable ! Les 8 tables sont gaiement recouvertes de sets aux couleurs du sud. De l'endroit se dégage cette atmosphère nostalgique (et romantique) de jardins lointains et surannés, de maison où les patios secrets préservent la quiétude et le bonheur de se sentir privilégié, où on savoure le temps!
L'accueil est agréable, discret, preuve du savoir faire des maîtres des lieux. La salle, un peu sombre, est élégante, sobrement décorée et parfaite en soirée.
Au menu, 3 propositions dont la brochette de poulet aux épices sur laquelle je parie. (viande qui de nos jours est rarement bonne, sauf si vous l'achetez en Bresse). Eh bien, divine surprise, les restaurateurs savent restaurer : un poulet tendre à l'intérieur et croquant à l'extérieur car légèrement braisé au feu de bois. Une ratatouille étonnante, ( un plat que pourtant je n'aime guère), délicieuse, savoureuse, presque ayurvédique, avec des légumes en petits carrés l'accompagne. Mais le must fût cette pomme de terre en papillote recouverte de crème, de ciboulette et d'ail (du moins c'est que m'indique mon palais) et dès la première bouchée, la surprise et l'extase vous assaillent. Absolument ! Il y a comme cela des pommes de terre inoubliables. Ayant trop dîné la veille, je n'ai pas testé le vin mais c'est un vrai bonheur de manger aussi bien avec 10€50 en poche. Les desserts demeurent classiques : panacotta fruits rouges, moelleux au chocolat, tarte tatin et restent aussi à découvrir. (Je n'avais plus faim, hélas)
La maison propose aussi un buffet en self service et le vendredi, soirée grillades et brasero géant de fruits de mer.
On dirait qu'à Pulcherrima il y aura de plus en plus de bonnes tables. Miam !
Dépêchez vous d'y aller car l'endroit deviendra vite très (trop) couru, et peut être bien sélect ! Ça ne sera pas dommage...
Ouvert le midi en semaine . Le soir vendredi et samedi. Vous pouvez vous habiller, la fête n'en sera que plus belle !!!
Tél. : 09 84 27 87 61
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Le nombril de Vénus vient en tête de la grande saga des plantes des rues d'ici qui seront à l'honneur dans les menus plaisirs botaniques des prochaines semaines.
Umbilicus rupestris
C'est dans la rue Auber, sur les murs d'une maison abandonnée, que, dans un jaillissement d'élégance pure, l'on découvre cette petite merveille. Ses feuilles rondes attirent tout de suite le regard, évoquant la brusque irruption d' un morceau du jardin d'Eden en pleine ville.
Pourvue de nombreux noms, preuve de sa grande notoriété - Ombilic des rochers, Gobelet, Coucoumèle, Oreille d'abbé, Cotylédon, Cotylet, Cymballion - notre petite plante a bien des pouvoirs : diurétique, cicatrisante et calmante, traitant les tumeurs, les callosités du talon, les ulcères et soulageant les malheureux victimes d' hémorroïdes. On comprend qu'elle puisse prendre de la hauteur et qu'elle ait choisi de pousser sur les vieux murs et murets. Loin du sol en somme.
Umbilicus rupestris en pleine floraison
Le nombril de vénus, qui appartient à la famille des Crassulacées, est véritablement une succulente. Avec son petit goût de noisette, elle agrémente, entre autre, des salades. Voici une petite recette copiée sur le site « graines de vie »
- Râper une carotte, détailler en fines lamelles une demi-gousse d'ail et l'ajouter à la salade de carottes râpées, ajouter le jus du demi citron et deux cuillères à soupe d'huile d'olive,
- répartir dans les assiettes et ajouter le demi avocat en morceaux à la salade,
- parsemer de fines lanières de nombril de vénus
décorer de feuilles de nombril de vénus entières, de quelques olives et de graines germées de tournesol et d'alfalfa.
Variante : les préparer comme une salade de pousses d'épinards avec de fines tranches de golden arrosée d'huile de pépins de courge. Un délice ! Nous vous laissons visualiser la recette par vous mêmes car l'appareil photo est en panne.Source photos : recette sur graines de vie.net
planche botanique : garrigue gourmande.fr
pousses de nombril et golden : vous même