• Lassalle émeut la salle

    Lasalle émeut la salle

     

    Nous sommes si habitués, si résignés à nos médiocres représentants de la "république", à nos parasites institutionnels qui vendent la France et ses valeurs aux plus offrants, et la sacrifient à leur intérêt personnel, à leurs discours insensés, aux roquets omniprésents des médias  adoubés par  les politiques, à ces faiseurs de néant et de désespoir  qui ne connaissent qu’une seule pensée et combattent toutes les autres, qu'on est bien étonné quand on rencontre un Jean Lassalle.

    D'abord, il a une drôle de tête : on dirait un soldat de plomb. Grand, massif, solide, il a tout à fait l'air capable de porter la France sur ses épaules. Il parle clairement, simplement, en utilisant des images d'une grand poésie. Bref il parle français. C'est un homme vrai, utopiste, apparemment sincère.

    Et puis ce qu'il dit. S'il ne s’agit apparemment que de discours, ce discours là évoque les quelques grands hommes que la France produit de temps à autre, hommes que leurs « contemporains » se hâtent de tourner en ridicule car ils se savent nettement inférieurs, et en danger d‘être démasqués.

    Mais qui est ce Jean Lassalle, ce candidat si controversé ? Jean Marc Alric nous le présente ce soir : ancien conseiller général du canton d'Accous, député udf modem en 2007, candidat à la présidence de la République Française. Berger dans sa jeunesse, plus jeune maire de France à 21 ans, créateur d'une entreprise d'ingénierie, capable de jeûner 39 jours pour défendre la survie d'une usine*, c'est un politicien atypique, un individu qui s'engage. Ça nous change !

    Voici donc le Lassalle que j'ai découvert et entendu, ce vendredi soir dernier, lors de sa visite à Narbonne  :

     

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    De Gérard Schivardi : il a été le premier à avoir le courage de se lever contre cette effroyable pensée unique dont nous ne pensions pas qu'elle réussirait, avec la formidable propagande qui s'est mise autour d'elle, avec toute la puissance médiatique d'environ 68 chaînes d'informations appartenant au cac 40, aux puissances financières étrangères et ne servant qu'à nous laver le cerveau. Je peux donc dire : Merci Maître Schivardi, qui est donc le maire de la plus ancienne capitale française

    De Narbonne et de son maire : J'ai reçu de formidables témoignages de sympathie de Narbonnais aujourd'hui. Vous avez raison d'avoir confiance en un maire qui met sa carrière entre parenthèse pour une mission éphémère, qui se met au service de sa ville.

    Des politiques : Nous sommes trop bavards. Nous devrions nous contenter de dire notre programme puis d'écouter ce que le peuple a à dire.

     

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    De la décentralisation en cours : Personne n'aurait  prévu une telle mutilation  de notre pays. Nous avons élu des conseillers régionaux sans que la loi permettant ces élections ait été votée. Les conseillers départementaux ont été élus, par couple sans loi. On s'est livré à des choses qui n'ont jamais existé. Ces régions je ne les ai jamais voulu, la France s'est construite au fil du temps, par des additions de territoires, et à partir de débats, parfois sanglants entre ses provinces. la France a besoin d'un État qui n'existe plus. Si je suis élu, je le reconstruirai. Il n'y a plus aujourd'hui de liberté, de fraternité, et d'égalité. Il n'y a aucune égalité entre les français du nord et du sud, quelques années ont suffi pour désagréger le tissu social. J'abrogerai l'ensemble de ces lois de décentralisation. Car quand le peuple dit non, le gouvernement dit oui. Une loi peut être abrogée.

    Qu'est ce que cela peut faire qu'on ait 36000 communes ? Et alors ? C'est un luxe, une chance ! la France est un pays singulier. Pourtant,  cette France éternelle, qui fait tant rire les parisiens des médias, avait trouvé le moyen d'être administré par 1 million de bénévoles, car ce sont les élus des petites communes qui se font élire et ne gagnent pas un centime, ou à peine !

    De la représentation : je suis passé chez Ruquier (??!) je l'assume. Cela a été difficile. On m'a beaucoup engueulé mais j'ai fait face. Et quand j'ai dit : je veux être le prochain président de la République Française, cela a profondément déplu à la télévision nationale où l'on m'a demandé pour qui je me prenais. Hé bien, je me prends pour la réalité ! 

    Voyez ce qui se passe : notre pays ne sait plus où il va, il est comme un canard à qui on a coupé la tête. Ce merveilleux pays de France, avec ses terres, ses paysages, ce pays de montagne et de façade maritime, ex 5ème puissance mondiale mais qui pourrait le redevenir. Je connais mieux mon pays que tous ces candidats programmés pour décider d'une certaine manière, dont les plus grands sont déjà tombés (juppé, sarkozy, hollande), faisant tous les mêmes choix, organisant des sous élections que ne prévoyait pas la Constitution, pour se choisir entre soi et éviter, une fois de plus, que le peuple ne puisse décider lui même. A ceux là, je demande de dire la vérité à la France

     

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    Du bilan : Qu'avons nous fait ces 30 dernières années ? Quels sont les choix qui nous ont conduit à avoir cette dette incroyable ? Que sont ces traités signés avec l'Europe, avec le monde, qui nous amènent aujourd'hui à nous sacrifier, à détruire notre pays, à sacrifier son organisation, sa république et à détruire ses communes ? C'est de cela dont il s'agit, ils doivent s'en expliquer. Je les obligerai à s'expliquer. Je sais dans mon for intérieur que je peux réussir.

    De sa démarche : J'ai fait en sorte de rester indépendant économiquement, et j'ai donc toujours pu faire mes choix en conscience. J'ai créé ma propre entreprise de 10 salariés. J'ai été centriste certes, mais pas triste, ni résigné. Je veux échanger avec les français les yeux dans les yeux? Faire des rencontres réelles véritables avec le peuple français. Nous sommes devenus impersonnels politiquement, exprimant une langue morte qui ne veut plus rien dire pour le commun des mortels. La première des démarches à engager ce sont ces rencontres si naturelles, et pourtant sublimes, entre un homme ou une femme, et le peuple. Après des nuits de réflexion, J'ai pris cette décision de quitter mon mouvement (celui de Bayrou qui n'y croit plus) pour créer Résistons ! J'ai pris cette décision de me présenter comme président, car le temps se fait lourd.

    De l’agriculture : Qui aurait dit que la plus grande agriculture du monde, qui a relevé le pays après les coups de foudre de la guerre, qui a permis à ce peuple français de se redresser, aurait été littéralement anéantie par la Politique Agricole Commune (Pac) ? Nous accompagnons aujourd'hui à la retraite la dernière génération des paysans de France. Je traverse des régions agricoles où il y a peu encore on gagnait de l'or, et où dans certains villages, on ne trouve plus maintenant un seul paysan. Tout ce désastre a été programmé; Aujourd'hui il faut étudier, être ingénieur pour exercer, et encore, pas toujours sur le terrain. Mais ceci n'est pas une fatalité, nous allons reconstruire les territoires de France. La Pac et ses primes ont tué l'agriculture française. Quand on dit à l'éleveur, dans ce pays où tout pousse, tu auras une prime si tu produis au prix le plus bas possible, toujours plus bas, ou si tu arraches, on a détruit l'agriculture. Est ce que la prime a un jour sauvé quelqu'un un jour ? La prime a tué l'agriculture ! L'agriculture, qui appartenait aux enfants de France est devenue trop chère, Elle est devenue une banque terrifiante ! Le vigneron qui a fait tant de sacrifices, le berger, au soir de leur vie, ont le regard triste car jusque là, ils avaient affronté des guerres, donnés des fils à la France, et il y avait toujours un neveu, un fils pour reprendre le flambeau. Aujourd'hui il n'y a personne pour reprendre la vigne, le troupeau. Mais ce n'est pas une fatalité : Nous reconstruirons les campagnes de France, avec les paysans, car c'est grâce à eux que nous avons un territoire entretenu comme du papier à musique, le plus beau territoire du monde ! Et l'Europe a besoin de l'agriculture française !

    De l'économie : l'époque de ceux qui savaient faire de l'argent en faisant travailler les ouvriers, pour le progrès de tous est révolue. Aujourd'hui, on cherche, pour le profit des actionnaires, ceux à qui ont fera produire aux coûts les plus bas, toujours plus bas, toujours plus bas..., jusqu'à leur faire regarder cet étrange crochet où ils finissent par se pendre, dans le petit matin blême. Je ne veux pas de cela.

    Nous sommes cette génération qui a vécu cette période 60 années ininterrompues de paix . Certes, la république ne nous a pas tout donné, mais elle  nous à permis de faire, à travers les communes. Il y a encore 10 ans, les communes, les conseils généraux étaient à l'origine de 70% d'investissement de notre pays. Époque heureuse où nous avions des artisans libres, pas riches, mais capables de générer une économie. 750 000 entreprises ont disparu en une décennie. D'où vient cela ? D'où vient ce chômage de masse ? Nous avons laissé filer l'instituteur, le percepteur, le collège, la maternité, le curé s'en est allé aussi. De toute part on implore aujourd'hui : laissez nous le maire. Comme une complainte, qui n’est entendue de personne, et surtout pas à Paris. Car à Paris, on ne dit rien de la réalité, votre réalité locale.

    De sa vision : Nous savons, nous les hommes de la terre, et ceux du large, que nous ne voyons jamais venir, par un beau jour de soleil, sous le coup de midi, alors que nous nous croyons irrésistibles, sur une embarcation au milieu d'une mer d'huile, nous ne voyons pas venir le petit courant d'air, qui dans quelques minutes changera tout. Et c'est exactement ce qui est en train de se produire. Chaque fois qu'il y a eu un changement de monde, c'est que le vent a tourné. Et quand le vent tourne, et que le ciel se fait glauque, les démocraties hélas se taisent, laissant les vautours et les faucons crier vos angoisses.

    Nous sommes dans cette période. Et c'est une des dernières occasions historiques qui est donnée à notre pays, qui, quand il est heureux est capable de parler à ses voisins, au monde entier et redonner, non pas la guerre, non pas la méfiance, mais la confiance qui permet d'ouvrir les voies les plus impénétrables pour refaire notre société. Car on dit de notre pays qu'il a un caractère universaliste. C'est pour cela que je sais que je dois gagner votre coeur. Il faut changer par la paix. Les tenants de la dictature capitaliste,l'argent pour l'argent, les vendeurs d'arme veulent la guerre... Nous ne pouvons plus nous permettre de manquer de clairvoyance... Je crois à la France des consciences, il faut aller jusqu'au bout parce que rentrer chez moi avec une retraite de député, oui ça fait bien, mais dans la glace je me trouverais une gueule de salaud. Car mes fils n'ont comme avenir que le néant. Je sais que vous aimez votre pays à en pleurer, et nous allons pleurer, mais de bonheur...

    De son programme pour la France : nous construirons ensemble une organisation qui nous ressemble, je donnerai aux communes les capacités de se refaire . La France doit retrouver des marges de manoeuvre. Je fais le serment de faire abroger ces lois qui mutilent la France.

      

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    Que dire de plus ? Nous sommes loin de nos bredouilleux et polémiques polichinelles locaux et nationaux à la tête vide. De ceux qui nous détournent de l'idée de Nation, en nous faisant croire qu'elle est d'extrême droite. De ceux qui nous font nous haïr nous mêmes en tant que Français. De ceux qui se sont vendus et nous avec à la finance. De ceux qui nous font perdre toutes les guerres en nous sommant de nous résigner. Qui parlent sans arrêt en nous postillonnant à la figure pendant que la misère gagne, et qu'une haine et un désespoir étranges grignotent le coeur des Français.

    Et même si le choix des votants ira à ces poulets de batterie, ces domestiques mondialisés d’on ne sait qui mais labellisés "éligibles ®", tant qu’il y aura, 500 signatures ou pas,  des Jean Lassalle, des poètes, des chantres de ce beau pays, la France perdurera encore un peu. Franchement, c'est réconfortant ! 

     

      

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     Pour en savoir plus, pour les curieux :  

    Jean Lassalle 2017    Facebook    *Wikipédia

     

     

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