• La métamorphose des cloportes*

    Les graffiteurs le savent bien ? C’est évident, c’est toujours pareil. Au fil de la campagne, les candidats s’effritent les uns après les autres, et une fois l’élu au pouvoir, l’effritement devient général. Et donc, aussitôt posées les affiches des campagnes électorales, ces philosophes de rue, qu’on ne voit jamais, se dépêchent de réinterpréter, préciser, ou compléter, voire déguiser le message qu’elles transmettent, vaguement guidés par cette grande prostituée qu’est l’information, dans un langage généralement peu châtié mais vigoureusement explicite.

    A regarder en ville, pour rigoler, dans ce pays où la politique lasse le plus grand nombre et où on ajoute désormais un quatrième socle** à ce qui fut la république française et qui n’est plus que la grande et injurieuse confusion, et canard à trois pattes. Voici donc les décandidats en cours de métamorphose, jusqu’à la disparition. Et hop !

     

    La métamorphose des cloportes

     

    La métamorphose des cloportes

    La métamorphose des cloportes

    La métamorphose des cloportes

    La métamorphose des cloportes

    La métamorphose des cloportes

    La métamorphose des cloportes

    La métamorphose des cloportes

    La métamorphose des cloportes

    La métamorphose des cloportes

    La métamorphose des cloportes

     

    La métamorphose des cloportes

    * titre piqué au film La Métamorphose des cloportes réalisé par Pierre Granier-Deferre - 1965

     ** Salle municipale de Espondeilhan, Hérault.



    « De l'agneau cathare et de son sacrificeEtranges échos de territoires »