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Ma ville... vue d'en haut
Oui, parce qu'il faut quelquefois prendre de la hauteur. Pour répondre aux questions telles que : où suis je ? Où irais je ? il importe de savoir où nous sommes déjà.
De là haut, tout parait plus palpitant : c'est une aventure qui démarre, et on a comme l'impression de mieux maîtriser sa ville, sans compter que l'on fait des découvertes étranges. Un réservoir perdu en rase campagne, un étang insoupçonnable, une courbe prononcée de notre canal, des "échiquiers" sur les toits...
Et comme google Map met en ligne ses vues prises 2 ans plus tôt, on a le bonheur de voir le pré où sera construit la Zac des Berges de la Robine, totalement vierge, le Muréna n'existe pas sur son emplacement, et la multimodale git encore dans les limbes. C'est rigolo !
Envolons nous donc aujourd'hui, - il fait 14 degrés mais bien couverts, face à l'écran, de solides pantoufles aux pieds, ça devrait aller - et voyons donc, de ci de là, Narbonne... autrement, sise en ses 3 cantons qui s'étalent de jour en jour, telle une flaque d'eau qui s'élargirait de plus en plus.
Le trésor de la ville : le palais des Archevêques et la Cathédrale
Une rivière de platanes boulevard Gambetta
et L'oasis du terrain de pétanque rue Fabre d'Eglantine
La médiathèque et son bassin disparu (une histoire de moustiques), le palais du travail, , l'échiquier de la maison des jeunes et son jardin des Vicomtes, l'école Sévigné et sa coupole .
Entre la voie ferrée et les jardins des cheminots coule la Robine jusqu'à l'Aude
La distillerie coopérative disparue
Le domaine de Creissel encore entier, dont le charme contraste avec la laideur des nouveaux lieux d'"activité"
Le domaine st Georges et sa pépinière abandonnée, où nous avons déjà été faire un tour, ICI
Un truc mystérieux plein de mystère
Le parc de la Campane où l'on ne va pas assez souvent et où l'on trouve des grisets (champignons très doux) des amandes et des figues. Sans compter ce que j'ignore. C'est immense !
Toujours à Campane, perdue en bord de route dans la solitude la plus totale, la tombe de Gentile Cohen, cantinière napoléonienne, déjà en enfer sous d'énormes pylônes électriques
vue du sol
Fontfroide dans son écrin de verdure
Des lieux moins glamour comme Malvesi, le fléau d'Isildur qui pèse sur Narbonne;
ou St Lambert, pôle multi filière, centre d'enfouissement des déchets de la région et d'ailleurs et comme le site ci dessus, source de richesses, quand même !
Des logements très particuliers, nommés "dernières demeures" ici le cimetière de Cité près du clos de la Lombarde
à gauche le théâtre, au milieu le petit aspirateur, à droite les ex serres municipale et un bout de la feue maison Gomez
Vue d'ensemble, avec le pré où se construit la future Zac des Berges de la Robine,(et où l'on découvres des tombes romaines) la maison de l'amitié, le parc des expos qui sera bientôt retapé
Les magnifiques chevaliers cathares, pas facile à voir d'en haut.
Des champs dont le message hieroglyphé est destiné au ciel
On passe Bages, Peyriac, pour s'attarder sur notre minuscule riviera locale, la Nautique, puis on fonce jusqu'à Ste Lucie,
pour, par la mer, continuer jusqu'à la magnifique Collioure. Pourquoi ne pas s'y arrêter ? C'est l'endroit idéal pour déguster des tomates à l'ail et des anchois !
Une jolie balade pour la semaine qui commence.
source images : Monumentum