• Bonne Année ? 2016 est arrivée, toute neuve, pimpante et fraîche, pleine de promesses. Et si elle a l'air de ressembler beaucoup à 2015 : même ciel gris, même tronche, mêmes fringues, mêmes voisins, même violence dans le pays, ne nous y fions pas, car nos sens nous trompent : c'est bien une nouvelle année !

    Certains ont fait trempette dans la méditerranée, raclettes à la montagne. D'autres ont été chasser le romarin, le thym ou la coulemelle ; d'autres encore ont tenté de se rapprocher Bonne Année ? de Dieu, ou du diable (on a le choix), ont profité des bons restaurants dans notre ville, se sont aimés les uns les autres. Voilà les choses faites et à faire qu'on s'est tous souhaité, plus la santé, quand on a passé trente ans.Bonne Année ?

    2016, du temps supplémentaire, de la vie qui continue (pour tous j'espère), dont nous ferons ce que nous voudrons, ce que nous pourrons, bien sûr.

    A tous mes visiteurs, à mes lecteurs, que j'ai toujours beaucoup de plaisir à recevoir, Bonne année ? Et pourquoi pas ?

    Je lève donc mon verre (aujourd'hui un Crémant de Limoux) à Dieu, à l'univers, et à votre bonne santé (j'ai plus de trente ans ma foi ) en 2016 !


    Bonne Année ?  


  • Ce fut une étrange année. Commencée dans l'effroi, terminée de même. Avec entre deux, des moments de joie et de dolce vita. Pas besoin de faire une vraie rétrospective, c'est trop prétentieux. D'ailleurs, il s'est passé trop de choses. Voici une esquisse de quelques moments choisis au hasard. Si si !

      

    Bye bye 2015!Bye bye 2015!Bye bye 2015!Bye bye 2015!

      

    Essai raté en mars pour les élus de nouveaux Narbonne désireux de participer à la gestion départementale. Au département comme à la région, le peuple choisit toujours les gouvernants qu'il mérite. C'est ainsi. Aujourd'hui, nous en sommes à remercier nos frères mahométans et socialistes qui nous protègent quand nous voulons aller prier en toute sécurité. C'est ainsi aussi.

    Bye bye 2015!

    Le mini buzz de l'été où filles et garçons se rejoignent pour une chanson. La mixité est encore tolérée. C'est encourageant.

    Un fabuleux évènement organisé par Regard Caméra Narbonne : le premier festival international de la fiction historique ! !

     

     

    2 extraordinaires expositions, (parmi bien d'autres en ville) à la Galerie AMJaumaud, qui est un  endroit plein de surprise : on y rencontre quelque chose qui s'appelle certainement Talent. C'est impressionnant, un peu intimidant.

    Bye bye 2015!Bye bye 2015!

     

     

     

     

     

     

     

     

    Anne Marie Jaumaud : De la vitesse et du vertige

    Bye bye 2015!

    Leon Diaz Ronda : Du rêve et de la réflexion

    Un presque nouveau restaurant, un endroit  où aller pour se remonter le moral : La trattoria de l'année, en ville.

    Bye bye 2015!

    Un dernier jour sous le signe de la sécurité (ou de la peur, c'est pareil). Une partie de l'Europe annule ses festivités de fin d'année. L'autre la maintient vaille que vaille !

     l'An 2015 rejoint l'histoire ce soir, la tête basse peut être, chargé de bonheur et de malheur, n'ayant en rien démérité face au 14 précédents, qu'il va retrouver pour constituer notre si houleux, si étrange, si mystérieux 21ème siècle.

    Salut  2015. On va boire 2 ou 3, que dis-je ? 12 coups à ton souvenir !  Du blanc du rouge du mousseux. Toute la gamme régionale. Et pour ton voyage vers les époques passées, je glisse ce qui suit dans ta valise. Bon voyage ! 

      

     

     


  • Sur la place, un jour

     

     

    En ville, jours de décembre

    Noël est passé, si vite. La routine, qui ne s'arrête jamais vraiment, reprend.  C'est ici que la vie s'écoule. Voici Madonna au travail : vous n'auriez pas une cigarette ? Vous n'auriez pas 3 euros cinquante pour acheter un sandwich ? Les sandwichs de Madonna ont la forme  des cartes à gratter et son travail est une continuelle errance.

     

    Willow passe, truffe basse, chargé d'ans, cahin caha sur les pavés. La place est son royaume, royaume qui rétrécit de jour en jour, car les jours passent, et Jack Russel se fatigue.

     

    En ville, jours de décembre

     

    Et voici l'homme rouge, l'homme toqueux, car comment le nommer, qui descend en dégringolant – dirait-on - la rue de l'ancien courrier, passe entre l'entrée de la pharmacie Chevillard et l'enclos à vélo, fonce vers la mairie où il bute pour repartir en angle aigu vers le monoprix, sa destination finale, en contournant soigneusement le trou de la voie Domitia, penche résolument vers Labau et revient. Ouf ! Il y est ! On assistera à son retour via le même trajet chaotique, en sens inverse. Ne vous mettez pas sur son passage, vous le perturberiez. En tout cas, il va toujours bien.

     

    Au petit Moka, que Martine a depuis un moment quitté, même si on la revoit de temps en temps, les cafés fument, le journal passe de mains en mains, jalousement surveillé par les habitués qui comptent le temps de lecture de chacun.

     En ville, jours de décembre

    Plus loin, une petite fille passe, dispersant dans l'air des bulles irisées ! Que c'est joli ! une dame tente d'en attraper une !  Tandis que des amis viennent saluer un ami au son du biniou*. Des  moments de grâce, de quiétude et de beauté.

     

    En ville, jours de décembre

     

    En ville, jours de décembre

     

     En ville, jours de décembreDes pigeons tiennent conférence autour d'une flaque, sur la douceur de l'air et les nouveaux animaux qui sont arrivés à la ville. Les animaux de la ferme de   la cour de la Madeleine observent depuis quelques jours une transhumance ininterrompue de petits enfants curieux et de grands amusés. Un petit garçon a posé sa tête sur le dos d'un cabri. Sagement, il écoute son cœur.

      

     En ville, jours de décembreEn ville, jours de décembreEn ville, jours de décembre

     Tiens ! Athina Ioannou a quitté les lieux : ouf, les choses sont bien plus claires à la Mairie. On me susurre à l'oreille qu'elle persisterait au musée lapidaire. Ah bon ?

     

    En ville, jours de décembreEn ville, jours de décembre

     

     

     

      

        Avant                                                                                                                             maintenant

    Le sapin dans la cour du roi des juifs allège l'esprit, et nous rappelle que l'histoire humaine n'est qu'une petite seconde dans l'éternité : un sapin aujourd'hui, un chandelier hier, demain  un croissant ? A voir cette image des limites géographiques de la France (de 985 à 1940) qui circule sur Facebook, on dirait que beaucoup s'y préparent...

     

    En ville, jours de décembre

      

     

    En ville, jours de décembre

    Enfin, un dernier petit cadeau à faire aux tout petits ? Le livre de Mireille Rudelle leur permettra de colorier la ville aux couleurs des fêtes : il y en a encore quelques exemplaires à la boutique du Musée, à la Mairie, à gauche en entrant !

     

    Tout est calme. Que c'est bon d'être vivant !

    Sur la place, un jour

     

     * A moins que ce ne soit un autre instrument.





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