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Par Lavallière le 3 Janvier 2016 à 11:36
2016 est arrivée, toute neuve, pimpante et fraîche, pleine de promesses. Et si elle a l'air de ressembler beaucoup à 2015 : même ciel gris, même tronche, mêmes fringues, mêmes voisins, même violence dans le pays, ne nous y fions pas, car nos sens nous trompent : c'est bien une nouvelle année !
Certains ont fait trempette dans la méditerranée, raclettes à la montagne. D'autres ont été chasser le romarin, le thym ou la coulemelle ; d'autres encore ont tenté de se rapprocher de Dieu, ou du diable (on a le choix), ont profité des bons restaurants dans notre ville, se sont aimés les uns les autres. Voilà les choses faites et à faire qu'on s'est tous souhaité, plus la santé, quand on a passé trente ans.
2016, du temps supplémentaire, de la vie qui continue (pour tous j'espère), dont nous ferons ce que nous voudrons, ce que nous pourrons, bien sûr.
A tous mes visiteurs, à mes lecteurs, que j'ai toujours beaucoup de plaisir à recevoir, Bonne année ? Et pourquoi pas ?
Je lève donc mon verre (aujourd'hui un Crémant de Limoux) à Dieu, à l'univers, et à votre bonne santé (j'ai plus de trente ans ma foi ) en 2016 !
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Par Lavallière le 31 Décembre 2015 à 18:36
Ce fut une étrange année. Commencée dans l'effroi, terminée de même. Avec entre deux, des moments de joie et de dolce vita. Pas besoin de faire une vraie rétrospective, c'est trop prétentieux. D'ailleurs, il s'est passé trop de choses. Voici une esquisse de quelques moments choisis au hasard. Si si !
Essai raté en mars pour les élus de nouveaux Narbonne désireux de participer à la gestion départementale. Au département comme à la région, le peuple choisit toujours les gouvernants qu'il mérite. C'est ainsi. Aujourd'hui, nous en sommes à remercier nos frères mahométans et socialistes qui nous protègent quand nous voulons aller prier en toute sécurité. C'est ainsi aussi.
Le mini buzz de l'été où filles et garçons se rejoignent pour une chanson. La mixité est encore tolérée. C'est encourageant.
Un fabuleux évènement organisé par Regard Caméra Narbonne : le premier festival international de la fiction historique ! !
2 extraordinaires expositions, (parmi bien d'autres en ville) à la Galerie AMJaumaud, qui est un endroit plein de surprise : on y rencontre quelque chose qui s'appelle certainement Talent. C'est impressionnant, un peu intimidant.
Anne Marie Jaumaud : De la vitesse et du vertige
Leon Diaz Ronda : Du rêve et de la réflexion
Un presque nouveau restaurant, un endroit où aller pour se remonter le moral : La trattoria de l'année, en ville.
Un dernier jour sous le signe de la sécurité (ou de la peur, c'est pareil). Une partie de l'Europe annule ses festivités de fin d'année. L'autre la maintient vaille que vaille !
l'An 2015 rejoint l'histoire ce soir, la tête basse peut être, chargé de bonheur et de malheur, n'ayant en rien démérité face au 14 précédents, qu'il va retrouver pour constituer notre si houleux, si étrange, si mystérieux 21ème siècle.
Salut 2015. On va boire 2 ou 3, que dis-je ? 12 coups à ton souvenir ! Du blanc du rouge du mousseux. Toute la gamme régionale. Et pour ton voyage vers les époques passées, je glisse ce qui suit dans ta valise. Bon voyage !
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Par Lavallière le 29 Décembre 2015 à 11:49
Noël est passé, si vite. La routine, qui ne s'arrête jamais vraiment, reprend. C'est ici que la vie s'écoule. Voici Madonna au travail : vous n'auriez pas une cigarette ? Vous n'auriez pas 3 euros cinquante pour acheter un sandwich ? Les sandwichs de Madonna ont la forme des cartes à gratter et son travail est une continuelle errance.
Willow passe, truffe basse, chargé d'ans, cahin caha sur les pavés. La place est son royaume, royaume qui rétrécit de jour en jour, car les jours passent, et Jack Russel se fatigue.
Et voici l'homme rouge, l'homme toqueux, car comment le nommer, qui descend en dégringolant – dirait-on - la rue de l'ancien courrier, passe entre l'entrée de la pharmacie Chevillard et l'enclos à vélo, fonce vers la mairie où il bute pour repartir en angle aigu vers le monoprix, sa destination finale, en contournant soigneusement le trou de la voie Domitia, penche résolument vers Labau et revient. Ouf ! Il y est ! On assistera à son retour via le même trajet chaotique, en sens inverse. Ne vous mettez pas sur son passage, vous le perturberiez. En tout cas, il va toujours bien.
Au petit Moka, que Martine a depuis un moment quitté, même si on la revoit de temps en temps, les cafés fument, le journal passe de mains en mains, jalousement surveillé par les habitués qui comptent le temps de lecture de chacun.
Plus loin, une petite fille passe, dispersant dans l'air des bulles irisées ! Que c'est joli ! une dame tente d'en attraper une ! Tandis que des amis viennent saluer un ami au son du biniou*. Des moments de grâce, de quiétude et de beauté.
Des pigeons tiennent conférence autour d'une flaque, sur la douceur de l'air et les nouveaux animaux qui sont arrivés à la ville. Les animaux de la ferme de la cour de la Madeleine observent depuis quelques jours une transhumance ininterrompue de petits enfants curieux et de grands amusés. Un petit garçon a posé sa tête sur le dos d'un cabri. Sagement, il écoute son cœur.
Tiens ! Athina Ioannou a quitté les lieux : ouf, les choses sont bien plus claires à la Mairie. On me susurre à l'oreille qu'elle persisterait au musée lapidaire. Ah bon ?
Avant maintenant
Le sapin dans la cour du roi des juifs allège l'esprit, et nous rappelle que l'histoire humaine n'est qu'une petite seconde dans l'éternité : un sapin aujourd'hui, un chandelier hier, demain un croissant ? A voir cette image des limites géographiques de la France (de 985 à 1940) qui circule sur Facebook, on dirait que beaucoup s'y préparent...
Enfin, un dernier petit cadeau à faire aux tout petits ? Le livre de Mireille Rudelle leur permettra de colorier la ville aux couleurs des fêtes : il y en a encore quelques exemplaires à la boutique du Musée, à la Mairie, à gauche en entrant !
Tout est calme. Que c'est bon d'être vivant !
* A moins que ce ne soit un autre instrument.
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