Même si on ne sait plus bien ce qu'est la France, qui sont ses citoyens, ni qui gouverne vraiment, courage. Seuls les plus riches pourront fuir... Alors courage quand même ! 

Source image : BNF

Jadis, se déroulait la fête des écoles. Un grand moment de communion consacrant les mois d'efforts et d'entrainements des enfants de la République Française. Dans toutes les villes du pays, en passant par celles de l'Algérie et des Antilles, en fin d'année scolaire, le spectacle se déroulait, en général sur un stade, en présence des parents, des professeurs, des fanfares locales. Cet évènement se nommait Lendit. 

Survivance d'une foire du  moyen âge, se déroulant à St-Denis où au mois de juin les écoliers achetaient parchemins et encres et se livraient à des jeux divers, le lendit devient dès 1880, puis après la seconde guerre mondiale*, l'occasion de joutes et de parades entre écoles, développant le sens du travail d'équipe, de la collaboration profs / parents / élèves, du collectif et de la solidarité dans le jeu et l'effort. 

Partie intégrante de l'éducation physique, les lendits s'organisent alors autour d'un enchaînement de mouvements gymniques à base de maintien. Cet enchaînement type, enseigné aux élèves pendant l'année, était ensuite présenté en musique, sous la conduite d'un ou d'une jeune capitaine, face à un jury itinérant.*

C'était aussi l'occasion de défilés de toutes sortes, de danses folkloriques, et ma foi, vu de 2023, cela devait être drôlement joyeux.

 Lendits à Narbonne - 14 mai 1961 stade Cassayet 

Jeune élève se préparant au Lendit. (photo ignominieusement piquée à Facebook)

Les lendits ont disparu. Dissous par la modernité, dans les réformes diverses et variées de la més-éducation nationale et de la médiocrité générale. Remplacés par la remise des prix, puis par des kermesses avec tombola, activités récréatives, etc.. et dont certaines ont été supprimés cette année même pour cause de djihadisme.

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Mais où est passée l'Useptimanienne ? 

Septimanienne 2016

A Narbonne, un évènement célèbre encore l'activité scolaire, la septimanienne.  Un peu mise à mal par les attentats, le covid, et la mauvaise volonté des instituteurs, elle est désormais excentrée. 

Celle de 2023 a eu lieu un mardi, au parc des sports, en toute confidentialité. Cette course qui se déroulait le samedi, avec les parents encourageant leurs enfants, (et courant parfois avec eux, qui était un moment extraordinaire de vie et d'amour , une véritable vitrine de la ville, est déportée, avec la complicité de la municipalité, pour cause de sécurité nous dit-on mais surtout pour cause d'enlaidissement, de séparation sociale, d'abâtardissement général. De plus, le samedi c'est week-end et les enseignants n'ont pas envie d'y être. 

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D'autres fêtes remplaceront peut être les lendits. La jeunesse est toujours sportive.  D'ailleurs des marches ont eu lieu un peu ici, un peu là. Certes, la santé mentale a changé de nature, l'exercice aussi. Ainsi, cette journée de la honte appelée fierté occupe désormais tout un mois. 30 jours de marche pour une jeunesse parée des couleurs si vives qui, dans la nature, sont synonymes de danger ! A Narbonne on y échappe encore mais sous l'impulsion d'individu type pap n' diaye, on aura peut être des défilés obligatoires où les garçons seront grimés en filles et les filles en... garçons ?  

Il n'y a plus guère qu'en Corée du nord (qui a probablement copié la france !! ) qu'on peut voir des manifestations rappelant les Lendits. Mais elles doivent sûrement avoir un autre nom ! 

C'est parti, la saison estivale a commencé... le week end dernier : course de garçons de café (Nabil, du restaurant Ave Domitius,  serait le gagnant) ; 

Des fleurs, des feuilles, des ombrelles dans tout le centre pour la décoration de cet été. 

Et sur le Donjon, dessinés par la talentueuse Elia Pagliarino, artiste plasticienne , mis en place par Jean-Philippe Fedier, varapeurs, cerf volant et fleurs grimpent gracieusement. Plaques d'isorel réutilisables, métal recyclé, les écolos ne pourront pas râler cette année. Quoi que...

 Elia Pagliarino 

Le festival itinérant, LA TEMPORA, démarre dès le 4 juillet, sur tout le territoire Audois.

En avant première, rien que pour vous, Ballaké Sissoko et sa Kora (sorte de harpe africaine) qui se produira à Bages le 4 au soir.

Et les dernières ! samedi 1er juillet; dernier marché de l'art place Bistan et dernière pièce du théâtre amateur dans la cour de la Madeleine (un festival qui commence beaucoup trop tôt) 

Des concerts ici et là, des jeux de plage, des ballades gourmandes; tout pour enchanter l'été qui espérons le, ne sera pas détruit par les sarrasins et le gouvernement français. 

En voici l'agenda (clic sur image) 

 Les cigales entonnent leurs premiers chants et les grillons la nuit stridulent dans ce parc qui bientôt disparaitra. L'été sera beau, c'est presque sûr.