• Le regard du hibou

      

      

    Second meeting du hibou : pas de piano à queue ce soir mais le concert de louanges a bien eu lieu. Chauffeurs de salle, standing ovation sur ovation debout, cris lancinants de la foule scandant "le hibou, le hibou ": De C. Bourquin, celui qui ne pense rien de bon de la justice, qui aime Narbonne, qui aime le hibou, à Courteau qui aime Bascou, en passant par le Codorniou aimant bascou, le numéro un s'est vu décerner tout un tas de prix : des prix pour ceci et des prix pour cela ; des prix pour ce qu'il fit et des prix pour ce qu'il ne fit pas, surtout pour cela, et d'autres prix pour ce qu'il annonce qu'il fera : bétonner les berges du canal douteux et faire semblant de travailler en détruisant ce  qui fut construit par d'autres.

    La basse couenne a eu un triomphe autosuggéré hier soir. On était bien dans la secte de l'amour avec la ferveur des ouailles et comme avènement à venir des combats imaginaires, des avenirs radieux car le hibou veut nous faire passer du réel à l'idéal.

    Un discours lu de bout en bout, une évocation de la Narbonne romaine(?!), un lâcher de ballon final, tel a été le dernier meeting du hibou dans une salle plus que bondée, couronnant ainsi le tonitruant « je vous aime », hurlé (d'un air gêné tout de même, et les yeux baissés) par le candidat et appuyé d'un rictus vite effacé car en public, le hibou ne sourit point. Une seconde chance devrait lui être refusée.


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