• En Mégalomanie, En Marche, En Macron, en retard


    En mégalomanie, En marche, en macron



    Une centaine de personnes ont répondu à l’appel républicain. Un peu avant le théâtre, près du kiosque Kéolis, les Hamonistes se sont réunis, pour attendre le gros de la troupe, mais discrètement. Division division…

    Que des gens bien, des faiseurs d’éternels barrages, des contre le diable et ses ténèbres, des pour contre la guerre civile, des contre le parti épouvantail de la gauche... Ils croient se battre contre la déliquescence à laquelle ils acquiescent depuis toujours. Suppliant les uns et les autres de ne pas voter FN, les menaçant d’être privés de liberté, d’air, de soleil pendant que toute une classe politique se mobilise pour faire élire un freluquet.

    Quel cirque ! Quelle tristesse !, l’éclat de la pensée, l’envol de la réflexion à la française réduite à des insultes, de bredouillantes onomatopées, des messages de peur.

    Certains y croient, d’autres y sont réduits, car finalement, il n’y a jamais eu qu’un seul candidat pour qui voter aux élections présidentielles : Emmanuel Macron, union nationale à lui tout seul. Du jamais vu.

    L’an dernier une marche partait aussi du théâtre. Pour lutter contre quelque chose. Contre une loi Macron, rebaptisée avec un nom divers. Ce ne fut qu’une marche de gueux. Mais aujourd’hui, c’est le gueux gratiné qui marche.

     

    Voici Alain Péréa, gauche mollassonne, qui s’est démené pour avoir l’investiture EM et concourir aux législatives. Peut être sera-t-il député, ce Monsieur Cumulard, maire, vice président, directeur du PNR, du Scot et j’en passe, l’expérience professionnelle idéale pour pantoufler avec un haut revenu. Voici la coureuse de fonds européens, gauche circonstancielle, Magali Vergnes. Et voilà encore un autre Cumulard, Codorniou, radicalisé de gauche, angoissé à l’idée de perdre ses 10 ou 12 fonctions. Tous symboles vivants du machisme français qui chante parité parité en se gardant la meilleure part. Symboles vivants du socialisme amoureux du désordre, de l’anarchie, qui détruit le pays, et le tissu social et qui ne sait que dire : faisons barrage, et après le déluge pour tout ce qui n’est pas nous.



    C’est qu’on les aime beaucoup, dans notre pays, ces confits en politique qui se font du foie gras, méprisent leur pays et leur compatriotes, réclamant ouverture ouverture. Ces types qui amassent du fric, qui ont compris que le système ne requérait ni courage, ni idée, ni projet seulement la médiocrité. Et du culot.



    Ce n’est pas une marche républicaine ? dit une dame, un peu étonnée en voyant que quelqu’un distribue des pancartes Macron ! et que certains arborent des pins badges « PRG » - si c’en est une avec le prg, le ps, j’aime narbonne et Macron président. -Ah bon ? Oh ben non alors, je ne vais pas marcher pour Macron, déjà que je suis obligée de voter pour lui. Je vais au cinéma tiens !

    Cinéma. Ils sont là, en marche, à pied, après avoir lancé une diatribe contre madame le pen et écouté les consignes de sécurité : traverser au passage piéton, au vert, marcher à droite. Ils s’ébranlent comme des lemmings, portant leur logo, plein d’espoir d’un renouveau illusoire, empli de haine pour tout ce qui n’est pas eux, criant au racisme ou à la xénophobie dont ils ne seront jamais victimes, pleurnichant pour les migrants qu’ils n’inviteront jamais à leur table, adulant la mixité tout en tenant les basanés et les pédés à l’écart, « comprenant le dégout du peuple » mais ne se tenant qu’entre eux, exclusivement, chaussures bien cirées, sacs à chaînettes, air prospère de luxe d’importation.

    Pourquoi marchent ils jusqu’au palais du Travail ? De quoi s’inquiètent-ils donc ? Quelle résistance prétendent-ils incarner ? Mystère. Les sondages, les experts, les catholiques, les artistes télévisés, les directeurs de théâtre et leurs concierges, les enfants, nous le disent pourtant et le redisent jusqu’à la nausée, avec cette vulgarité qui caractérise notre époque : Macron est meilleur sur tout et en tout, Le Pen n’inspire pas confiance. Mêmes les calculateurs vous expliquent en long et en large que les bulletins blancs ne favoriseront que le FN ! (Jusqu’où va la bêtise de cette fausse campagne présidentielle !)

      

    Macron va gagner, car il sait ce qui est bon pour vous. Même les élections présidentielles pour enfants d’Angoulême donnent Picsou dépassant Mafalda. Curieux d’ailleurs, quand on sait qui est Mafalda.

     

    En mégalomanie, En marche, en macron

    Marchez… Ce sera sans moi.

    Tout va bien. Votre propre sang impur abreuvera les sillons de France.

    Consolons nous en regardant cette image du pédalo qu’est la France hollandiste et macroniste, passée et à venir, une image qui fait le tour du monde dans un silence assourdissant, une France dont le gouvernement protestera toujours avec la plus grande fermeté, tout en sciant la branche que… etc...

    En Mégalomanie, En Marche, En Macron, en retard

     

    « Aller au café, au resto, ailleurs...Silence... On tue Narbonne »