• Deux dernières, bien déjantées !

     

    Deux dernières, bien déjantées ! Deux dernières, bien déjantées !

     

     

    Qu’y a-t-il de commun entre combat de lithotamne et les parents de ma poupée ? Entre Nicole Masse et Hugo Ruales Hualca ? Et bien d’abord, ils partagent une imagination bien débridée, ensuite ce sont les derniers artistes qu’expose la galerie dont j’ai tant parlé, avant fermeture.  

    Et pour cette dernière expo, place à la fantaisie qui cache toujours une certaine gravité.

    Nicole Masse sculpte le bois et soude le métal pour nous présenter une mer peuplée de poissons inoffensifs mais aussi de monstres marins, véritables aliens de son imaginaire. C’est dense, c’est inquiétant, c’est drôle et c’est sculpturalement déjanté

    Hugo R. Hualca colorie ses songes et ses rêveries de pastel gras. Chaque tableau est prétexte à une farandole de découvertes et de rires. On est dans un monde magique, transcription de ses rêves de scénari de film, qui réjouit grands et petits.

     

    Deux dernières, bien déjantées !Deux dernières, bien déjantées !

     

    A la galerie Jaumaud. Jusqu’au 14 juillet. Vite vite, enfants de la patrie, allez y voir !!

     

    Deux dernières, bien déjantées !

     

    A l'Aspirateur, lieu initialement prévu pour collecter les déchets, et où l'on pourra désormais admirer les uniformes (même pas de Courrèges) de la police municipale, c'est aussi la dernière expo. Bien bien déjantée. La dernière dernière dernière. ça fait tout drôle de penser quand même, après Rancillac, Toguo, Erro et les autres, au temps où l'on déambulait dans un lieu vide, avec l'expo pour soi seul. C’ EST FINI. Du coup, le vernissage a vu la présence de beaucoup d'élus m'a t'on dit,  et même ceux de j'M Narbonne,m’a-t-on dit aussi puisque le dernier artiste mondialement renommé et reconnu fait de l’art contemporain. Voir ICI .

    Patrick Chappert Gaujal occupe bien l’espace aspirant. Son travail est absolument tendance et s’inscrit dans ce genre artistique qui n’en finit pas de questionner (peut-être) nos objets à leur stade ultime, le déchet, et qui finit par lui ressembler. On se retrouve face à des détritus recyclés en détritus exposables.  L'extension de la culture du déchet, fruit de celle du jetable, n'est pas prête de s'arrêter. 

    Deux dernières, bien déjantées !Deux dernières, bien déjantées !

    Pour ceux qui ont la flegme d’aller jusqu’à l’aspirateur, un « cabinet » particulier s’expose aussi sur le cours de la République à côté d’une sculpture élancée et très chouette.

    On aura la chance de contempler une de ses œuvres in situ puisque la ville a l’intention d’en acquérir une dès l’an prochain.

    A l’aspirateur. Ouvert seulement l’après midi, (on sent que c’est la fin) jusqu’au 8 septembre.

     

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