• De dystopie en utopie

     

    De dystopie en utopieDe dystopie en utopie

     De bien mignonnes revendications...Moi, je préférerais Denzel Washington, avec une Rolex !!

      

    Les nuits debout ont pour objectif d'exiger de ce gouvernement

    • qu'il se retire de toutes les guerres où il s'est engagé sans raison valable

    • qu'il réinvente la politique étrangère et arrête de disséminer des clandestins sur tout le territoire sans tenter de négocier des solutions humaines et durables avec les pays dont ils sont ressortissants.

    • qu'il incite initiatives personnelles et collectives pour repenser le monde du travail et l'activité économique, supprimer les taxes sur les entreprises durant un certain temps et stopper l'hémorragie des personnes fortunées qui quittent le pays.

    • qu'il soit capable de sortir du pays les agitateurs qui réussissent à de faire de l'espace laïc un espace religieux, et de dissoudre les communautarismes (mafieux, antillais, africains, maghrébins, turcs, etc...)  qui montent en force et prétendent accéder au pouvoir.

    • qu'il apaise les esprits en parlant d'un voix claire et sensée et transforme ce pays de bandits de grands chemins, en lieu où il fait bon vivre.

     

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    Eh bien non !

    C'est plutôt pour protester, entre autres choses floues, contre la dernière réforme du travail. Cela concerne donc les bienheureux qui ont encore un emploi. Et même si pour certains ce mouvement est une réussite qui comble le besoin de se réunir, de parler, de dire son malaise, de « se regarder dans les yeux » on assiste là, encore une fois, à cette insatiable propension à blablater dans le vide qui fait le charme, mais aussi la faiblesse absolue des  Français. On peut s’accommoder de la violence grandissante, de la déliquescence générale, car parler sans fin est réconfortant.

    Ce samedi soir là, c'était la première nuit debout, un peu hésitante, un peu maladroite. Elle sera, peut être, de plus en plus organisée. Ce soir, quelques réflexions ou pistes de réflexion entendues, révélant l'origine des participants : combattre le refus de prêt gratuit de salle, par la ville, pour une asso qui accueille « 4 syriens, 20 Soudanais », et autres associatifs prêts à panser la misère du monde, misère majoritairement masculine, car il n'est plus question d'aller à l'autre bout du monde civiliser le bon sauvage : Il est déjà sur place, il faut le cornaquer et prendre soin de lui. Sauf qu'il n'est pas à la manif, lui. Tout ça finira comme à l'étranger où le français adore parler aux autochtones en petit nègre : il parlera de même chez lui et se sentira encore plus altruiste !
    Une autre évoquera ses échanges avec une candidate du front national, qu'elle a refusé de contacter parce que «  je ne veux pas être amie avec elle» et plus concrètement, une jeune fille de l'asso épicée évoque la démarche et les actions de l'association. Et ainsi de suite. Des combattants qui veulent combattre, qui ont certes du mérite, et dont le combat est clair et brandi sur une banderole inexplicite : tout bloquer pour tout débloquer !  So frenchie !

    Bref, moi qui ai la chance de ne rien comprendre à rien, ce qui est normal, j'ai goûté ce soir là à de la générosité bon marché, à un discours toujours plus fasciste, toujours plus éparpillé, et à un mouvement probablement cornaqué (lui aussi) en sous main par ce gouvernement tout juste bon à nous faire prendre des vessies (fermeté, état d'urgence, déchéance de nationalité, etc...) pour des lanternes, qu'il faudrait faire briller et allumer en plus.

    Ben non merci, j'ai déjà mes vitres à faire. Je n'ai pas la foi. 

    Mais ne désespérons pas,  nous aurons peut être un jour un projet à défendre, un leader à suivre, ou à aimer. Hasta siempre* !

    Une page pour suivre tout ça : Nuit debout Narbonne, mais je vous préviens, ça ne vaut pas les dîners en blanc ! Ils étaient 25 ce mercredi 4 mai.

      

    Aucune raison de désespérer car pendant ce temps, sur la même planète, dans le même pays, dans la même ville,  quelques rues plus loin même, d'autres combattants partent à la reconquête. Celle de l'Occitanie. Comment ? Par la joie, la gaieté, le courage, le partage. Voilà un objectif clair dont les outils d'action sont affutés, précis, efficaces, et bien loin de la parlotte gauchiste : atelier de cuisine comme avant, chansons et danses, échanges verbaux, poésie, jeux de société, sourires... Elle est pas belle la révolution ?

     

    De dystopie en utopie

    Petite farandole !

    A l'Estanquet de la Robine, c'est comme si on était en vacances à l'étranger, et reçu à bras ouvert par l'autochtone.  On y apprend à cuisiner les produits du crus en découvrant leur nom occitan, ensalada de grelhons, fulhetats d'espinarcs, et une fois terminés les plats, on les déguste; et on laisse 2 euros, ou plus pour la participation.

    Que vous soyez timide, timoré, peureux ou extraverti, vous êtes bienvenus. Vos opinions ne seront que l'occasion de partages et d'échanges. On se sent comme chez soi quand on va aux rendez vous de l'Ostal occitan. Pas de bêcheurs, de sur son quantà soi on se mélange pas, de cénoukavonrèson,  l'ostal occitan c'est le monde comme on le rêve. Et c'est parfait , le temps d'une soirée. Ça nous permet de nous intéresser un peu plus aux autres et de faire des rencontres de gens qui nous prouve que la révolution se fait d'abord en soi, puis en faisant la fête !

    Tous les jeudis soirs à partir de 18h, et jusqu'à la mi juin. Ne venez pas comme vous êtes : Habillez vous de simplicité, de joie de vivre et de curiosité - je n'ose dire d'amour - pour votre prochain. Sinon s'abstenir.

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     La programmation ici : L'Estanquet de la Robina  

    Cliquez, aimez la page et rejoignez les plus de 120 adhérents !  A jeudi prochain !

     

     

    * Bon, il y a aussi la Marseillaise qui est la chanson de la préparation au combat. On préfère de beaucoup la chanter en attendant le jour de gloire !

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