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    Des Demoiselles ultra vintage  

    Bien loin d'être casanières, les Demoiselles d'Armissan vadrouillent sur tout le territoire : à Narbonne, dans la Clape, sur le sentier de Mayronnes et dans bien d'autres endroits. Certaines d'entre elles sont parties à l'autre bout du monde chez les hommes  qu'elles ont séduit, pour animer de leur charme de nouveaux lieux, les autres suivent Antony Duff, leur créateur, dans les lieux rares ou enchanteurs où il tient à les présenter.

    Les voici aujoud'hui à Cerbère, village écrin en bord de mer, puisque Antony Duff investit le Belvédère du Rayon Vert, hôtel vaisseau mythique construit dans les années 30, ces années folles, folles de richesses, folles de joie et de légèreté. 

     A la mer, en vacances, les Demoiselles sont en villégiature...

     

     

     

    Des Demoiselles ultra vintageDes Demoiselles ultra vintage

     

    Délicieusement baroques dans ce décor art déco, elles n’ont rien à envier à celles qui ont posé pour les tableaux qui ornent les murs de la salle à manger de l'hôtel. Femmes de Cerbère, comme en mouvement, ceps de vigne et racines, corps et cheveux au vent, elles incarnent le renouveau et l’éternelle continuité de la nature.

     

     

    Des Demoiselles ultra vintageDes Demoiselles ultra vintage

      

    Des Demoiselles ultra vintageDes Demoiselles ultra vintage

     

    Car malgré leur élégante désinvolture, sur leur socle de bois calciné, elles sont nées de ce désastre de 2010, cet incendie qui  détruisit vignes et garrigues à Armissan.  Antony Duff les sculpte en hommage à ce que fut la végétation quand elle était vivante et belle comme pour nous rappeler que si la main de l'homme est quelquefois malfaisante, elle peut aussi être... bienfaisante.

    Des Demoiselles ultra vintageDes Demoiselles ultra vintage

    Une rencontre intimiste qui a laissé les quelques privilégiés participants sous le charme et l’enchantement procuré par un artiste qui sait conter la beauté du monde. 

    Et un vernissage conclu en beauté par le buffet raffiné offert par Jean Charles Sin, hôte de ce lieu extraordinaire, cuisinier émérite et homme de culture.

      

    Des Demoiselles ultra vintage

     

    Jusqu'au 15 juillet au Belvédère, avenue de la Côte Vermeille à Cerbère, Pyrénées Orientales.

    Source images 1 et 10 : Antony Duff

     


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    Le fabuleux royaume des Hommes

      Image : Akira Sorimachi

    Où vivent les hommes ? Là où ils sont ! Tout simplement. S'appropriant l'espace comme leur appartenant à eux seuls, y disposant à leur gré ce qu'ils aiment et veulent avoir. Et quelque soit le lieu où ils sont, c'est toujours une chasse gardée !

    Ce qu'aiment les hommes :  les femmes et la femme de leur vie, les voitures et les yachts, les cigares, la bonne bouffe, le déshonneur (celui d'autrui) et la guerre, l'honneur (le leur), les soirées entre hommes, le sport (n'importe lequel), l'aventure (pour certains), la facilité (pour tous),  l'argent, la maîtrise du monde, être beau, être le chef ....

     Le fabuleux royaume des Hommes

    Tout ceci constitue le royaume où ils accordent quasiment la même importance à ce dont ils peuvent jouir, comme à ce qu'ils doivent y subir. Un royaume où ils gambadent allègrement tout au long de leur vie, sans grande remise en question puisqu'il leur convient en toutes circonstances.

    Un petit tour d'horizon rapide :

    Des femmes : -- la femme qu'on me propose n'est pas riche -- mais vous l'êtes ! --Ah mais je veux une femme qui le soit : il faut bien s'assortir !

      

    Le fabuleux royaume des Hommes

       C'est pas moche hein mais franchement, tu imagines ça dans ton salon ?  - oh, éventuellement sur le sofa...

     

    D'argent : voilà quinze jours que nous perdons, il faut pourtant nous remettre ! -- Oui, dès la semaine prochaine. -- Quoi, si tôt ?

    -- Je suppose, monsieur, que vous me devez 1000 écus. -- Ah ! Monsieur ! Prenez, je vous prie, une autre hypothèse !

     

     Le fabuleux royaume des Hommes

    Au moins cela devrait vous aider à acheter un smoking... (croquis sartoriaux)

      

    D'honneur et de déshonneur : -- il a cherché  à vous humilier ?-- Oh, celui qui ne peut être honoré que par lui même n'est point guère humilié par personne  !

    D'Intelligence et de petites lâcheté : je fais comme les gens sages quand ils font une sottise . Que font ils ? -- Ils remettent la sagesse  à une autre fois

     

    Le fabuleux royaume des Hommes

    the sartorialist.com

     

    Le fabuleux royaume des HommesLe fabuleux royaume des Hommes

       

    Des hommes et des amis : -- Je lui ferais du mal volontiers ! -- Mais il ne vous en a jamais fait ! -- Il faut bien que quelqu'un commence !

     

    De jouissance : --Comment avez vous fait pour n'être plus sensible ? -- Cela s'est fait par degrés. Dieu m'a fait la grâce de n'être plus aimable et je m'en suis aperçu. Le reste à été tout seul !

     

    Le fabuleux royaume des HommesLe fabuleux royaume des HommesLe fabuleux royaume des Hommes

      

       

     Et, royaume dans le royaume, réservé malheureusement à un nombre restreint : celui de l'esprit, où n'importe quel ouvrage peut nourrir son homme. Par exemple :

    Le fabuleux royaume des Hommes

      

    Ainsi est le royaume des hommes dont, tout de même, la périphérie est peuplée de déclassés, dé-nantis, de pauvres hères qui errent, quasi bannis. Mais tout va bien, ils ne sont pas au courant...

    Alors, vous avez un homme à la maison ?  Le même que la voisine ? Tout va bien alors, car si vous ne pouvez pénétrer ce royaume, vous pouvez toujours y introduire des objets ! Voici donc quelques suggestions de cadeaux, pour les gâter, car c'est toujours leur fête...Toujours, surtout s'ils sont papas ! Bonne fête les papas !

      

    Le fabuleux royaume des Hommes

       

    Les dialogues sont d'Alain Chamfort, les images du géant Google, les croquis directement reliés à leur site d'origine. Voilà !


  • Silence... On tue Narbonne

      

    On dit des Pierre qu'ils ont le sens du devoir, aiment rendre service, sont passionnés, pourvus de bonté, de générosité, qu'ils sont  constant, fidèles, laborieux. D'ailleurs leur nom dérive du mot petrus, ou petros, qui signifie roc, rocher, pierre !

    Il y a à Narbonne un Pierre qui répond à ces qualificatifs. C'est  Pierre Ramond, dit Mr TGV, investi corps et âme, ardent défenseur du développement économique de Narbonne par le biais du T.G.V. Et même s'il est un peu comme une voix qui crie dans le désert, comme toutes celles de ceux qui ont quelque chose à dire, on ne peut qu'admirer une telle constance.   Voici donc son dernier opus, adressé à la population, aux décideurs, à l’Etat.

     

     Silence... On tue Narbonne

    TGV et Tabous

    Silence... On tue Narbonne

    Au risque de m'attirer, une nouvelle fois les foudres des bien-pensants, j'affirme que le vrai centre névralgique de la mobilité en Occitanie se situe au Carrefour Européen Narbonnais, non à Béziers ou Carcassonne ! Déplorant le conformisme des "anticonformistes", je m'insurge contre l'ostracisme dont Narbonne est la grande victime !

    Au nom du "politiquement correct", faut-il taire :

    • l'anomalie ridicule du hiatus languedocien unique au monde entre Nîmes et Perpignant de la L.G.V : Paris Barcelone ?
    • l'absurdité d'une dérivation de cette ligne rebpatisée : L.N.M.P * pour la circonstance, en vue d'aboutir en gare de Béziers et satisfaire, au mépris de l'environnement et des contribuables, la démagogie mégalomaniaque de certains aspirants à la magistrature municipale biterroise ? 
    • L’incongruité de la corrélation dans l’édification des gares nouvelles de Manduel et la Mogère alors que, sur les voies traditionnelles, à mi chemin entre Nîmes et Montpellier, une station unique aurait permis la desserte G.V plus logique de leurs centres respectifs et la concurrence avec le transport aérien ?  
    • La répartition des arrêts G.V entre Béziers et Narbonne créant ambiguïtés, retards, confusions, et ajoutant aux difficultés des  correspondances vers Toulouse, l’Epagne et la vallée du Rhône ?

    Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

    En détournant indument les crédits gouvernementaux de leurs affectations initiales, on les a dilapidés en des réalisations insensées, faisant du T.G.V un omnibus et lui dictant des fonctions qui seraient indéniablement mieux assurées par les voies actuelles libérées du fret et des voyageurs longues distances.  

    Se prétendre Européen et vouloir, à tout prix, méconnaitre l’importance interrégionale du nœud ferroviaire Narbonnais est un déni allant à l’encontre de toute logistique et de toute cohésion régionale ou rationalité économique. 

    - Ici on ralentit la G.V, alors que sur Paris-Lille, on l’accélère, « oubliant » Amiens, au détriment de la Picardie. Où est la cohérence ?  

    - Par quelle bizarrerie, la Cour des Comptes qui déplorait, il y a peu, le déficit d’exploitation de cette ligne, la déclare rentable aujourd’hui ?  

    - Quel est le poids de ces aberrations dans la dette de la S.N.C.F ?

    Par la convergence naturelle des voies de communication, la situation géographique privilégiée de Narbonne et Port la Nouvelle, eu égard à Sète et Barcelone, leur assigne un rôle capital dans l’expansion souhaitable et attendue des échanges maritimes euro-africains. L’essor actuel du port de Tanger contraste singulièrement avec notre inertie !

    Port la Nouvelle doit impérativement être reliée au ferroutage et avoir le pas sur Sète ! 

    Gouverner c’est prévoir et rendre l’avenir possible, même dans un Etat au bord de la faillite.

     A l’intersection de deux grands axes majeurs, la gare de Narbonne-Montredon doit être directement reliée à Toulouse par la G.V et constituer un arrêt obligatoire pour tous les T.G.V. 

    La première urgence, relativement peu onéreuse, est de préciser le tracé de cette liaison et du nouveau triangle de bifurcation, celui-ci, selon moi, devrait se situer aux abords de Moussan-Védillan et réserver les acquisitions foncières nécessaires, pour éviter de renouveler les erreurs catastrophiques commises à Cuxac- d’Aude !

     

    Il a fallu 24 ans et l’intervention du garant de la concertation pour que ce soit, enfin reconnue la pertinence, pourtant évidente, de cette gare que je m’acharne vainement à défendre depuis 1988 et l’affaire URBA !

    Dès le début du 20ème siècle, les quatre villes : Béziers, Carcassonne, Narbonne et Perpignan avaient sensiblement la même population. On a tout fait pour marginaliser notre carrefour et le déporter sur Béziers, refusant ici, toute industrie afin de conserver la prééminence administrative et les intérêts électoraux de Carcassonne et Montpellier. Pour justifier ces turpitudes, on ne cesse de dépouiller Narbonne, transférant sa CCI à Carcassonne et rattachant, à celle-ci, le canton de Lézignan-Corbières (3ème ville de l’Aude) dans le but, peu solidaire, de conforter le rôle de chef lieu de département qu’elle usurpe depuis 1790 !

    Curieuse conception d’un aménagement économique équitable, harmonieux et durable du Territoire ! Il serait plus judicieux et productif de regrouper la CCI de Béziers et Carcassonne dans l’ancienne capitale de l’Aude romaine.

    Phillipe Lamour voyait, objectivement, en celle-ci la métropole d’équilibre qui fait défaut en Toulouse, Montpellier et Perpignan. Il lui voulait cent mille habitants !

    On veut la confiner dans l’immobilisme en interdisant une innovation économique concertée. Notre ville a beaucoup « d’amis » lui proclamant leur passion enflammée ! Ils font penser à l’ours de la fable* par leur incurie, sidération ou passivité révoltante devant les spoliations arbitraires dont elle l’objet. « Ce sont amis que vent emporte »  

    Utopies, certitudes idéalistes aveugles, convictions non approfondies, clientélisme partisan, intérêts immédiats et sordides, inculture économique, inconditionnalisme benêt, concourent ici, à couvrir pudiquement une réalité « que l’on ne saurait voir ».

     

    Quand cessera t-on de mentir aux Narbonnais ?

      

    Silence... On tue Narbonne

    Pierre Ramond dit Mr TGV

    Ancien chef de la 1ère circonscription de Seine et Marne,

    Premier département impacté par la LGV Paris-Lyon.

     

    * Fable d'esope : l'ours et les deux randonneurs

    Deux voyageurs faisant chemin ensemble, aperçurent un Ours qui venait droit à eux. Le premier qui le vit monta brusquement sur un arbre, et laissa son compagnon dans le péril, quoiqu’ils eussent été toujours liés jusqu’alors d’une amitié fort étroite. L’autre qui se souvint que l’Ours ne touchait point aux cadavres, se jeta par terre tout de son long, ne remuant ni pieds ni mains, retenant son haleine, et contrefaisant le mort le mieux qu’il lui fut possible. L’Ours le tourna et le flaira de tous côtés, et approcha souvent sa hure de la bouche et des oreilles de l’Homme qui était à terre ; mais le tenant pour mort, il le laissa et s’en alla. Les deux voyageurs s’étant sauvés de la sorte d’un si grand péril, et des griffes de l’Ours, continuèrent leur voyage. Celui qui avait monté sur l’arbre, demandait à son compagnon, en chemin faisant, ce que l’Ours lui avait dit à l’oreille, lorsqu’il était couché par terre. ” Il m’a dit, répliqua le Marchand, plusieurs choses qu’il serait inutile de vous raconter ; mais ce que j’ai bien retenu, c’est qu’il m’a averti de ne compter jamais parmi mes amis que ceux dont j’aurai éprouvé la fidélité dans ma mauvaise fortune. “

    • Esope – VIIe-VIe siècle av. J.-C

     

    Sources images train électrique : Extravagancy

    Pierre Ramond : La Dépêche

     

     






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