• Quand la musique crée la forme

     

     

    Quand la musique crée la formeVernissage* jeudi soir dernier aux Saveurs du Patio. Bernard Allain est un peintre rare, c'est quasi sa première exposition, réalisée pour  et chez Christophe Arthur, le pianiste des saveurs, sur le thème de la musique  : celle libre de toute convention et pourtant si architecturale, celle que tout le monde copie aujourd'hui, je veux parler du Jazz. Tous les grands sont là, représentés par le talent du maître.

      Quand la musique crée la forme

     

    L'homme est un être gai, vif, un peu enchanté, c'est un petit elfe au regard d'azur jazzé, jovial, truculent mais doué pour l'esquive : il vous parlera de lui s'il en a envie. Sinon il vous adressera un sourire joyeux. Et tout sera dit. Vous n'aurez plus qu'à imaginer ce qu'il vous plaira de lui ! Ses tableaux lui ressemblent d'ailleurs : la terre de la garrigue, l'amidon, le charbon de bois, tous éléments naturels jettent des traits précis, dynamiques, dansants sur la toile pour créer l'ambiance ; il n'y a plus qu'à tendre l'oreille pour entendre le son.  

     

    Quand la musique crée la forme

     

    Ann Sophie et Bernard Allain

     

    Et pendant que Pintade le canari se cache, que les saveurs défilent (je n'en parlerai pas, j'en déguste encore le souvenir), Monsieur Pigalle, avec ses acolytes (vous reconnaissez Gaby le saxophoniste*)égrène pour nous des accords de salsa et de fête. Un vernissage ? Aux saveurs du Patio, on prononce  réception : oui c'était très réussi. Des toiles à voir et à acquérir à prix tout doux pour prolonger, chez soi,  comme le disait le chef Arthur, les temps de faste de la musique.

      

    Quand la musique crée la forme   Quand la musique crée la forme  

    Quand la musique crée la forme

     

    Quand la musique crée la forme

     

    Bernard Allain m'a avoué avoir un faible pour un certain Ismael lo. Voilà une vidéo de ce musicien que je découvre, en même temps que vous peut être. Peut être qu'il l'écoute en croquant ses musiciens. La musique est la vraie douceur de l'homme.

     

     

    Quand la musique crée la forme

     

     

    * Exposition au restaurant Aux saveurs du Patio - 1 Avenue Pierre Sémard - Narbonne

     * Cliquez pour agrandir si vous le souhaitez.

     

      


  • Cultiver l'amertumeIl ne se passe pas 3 jours sans que l'opposition municipale ne s'exprime dans sa presse, pour critiquer, moquer, se répandre contre la nouvelle municipalité . Début septembre, "le maire se met hors la loi" en laissant diffuser la photographie du centre de surveillance de la ville. Pas de bol, la photo parue dans la presse a été prise avec l'autorisation du sieur bascou, sous sa mandature. septembre, Après "la mise hors la loi, la FNisation de D. Mouly, voilà maintenant l'homme qui  "tombe le masque" pour révéler son visage "odieux"! Aujourd'hui encore, l'opposition cause dans le journal pour nous dire que personne ne vaut mieux qu'elle.

    La fonction municipale n'exige aucun respect de la part de l'opposition, sauf si c'est elle qui l'occupe.

    Nous nous sentons pris en otage par cette médiocrité permanente. Nous en avons assez. Assez des donneurs de leçons bon marché, assez de cette persécution. Nous, le peuple, sommes marqués par l'acharnement contre le Maire de Notre ville, le mépris envers les électeurs, la pleurnicherie perpétuelle et la récurrence des propos odieux tenus par cette opposition qui apparemment n'a rien de mieux à faire. Et nous n'avons pas l'intention de nous en remettre.


    Bambins : visite en amont de la crèche pour le président du conseil général, le vendredi 19 septembre. Inauguration par la ville le 23 septembre représentée par Monsieur le Maire, qui vient d'être élu.  Un problème de coordination nommé mépris ? Plutôt la volonté d'ignorer la ville qui a financé la quasi totalité du projet.(Mais c'était avant). Et quand le maire de la ville prend à parti le représentant du conseil général, et qui peut l'en blâmer, l'opposition se fend d'une demi page dans le journal d'ici pour insister sur « la grossièreté du maire ». L'opposition se prend encore et toujours pour le maître et se révèle de plus en plus répugnante. Etes vous donc incapable de dire simplement : voilà les programmes démarrés pour la ville (et non pour vous), les voilà finalisés ? Vous en seriez grandis et nous, plus sereins. Mais vous n'êtes pas là pour nous. Vous préférez gloser sur le vol du coucou. Vous commencez d'ailleurs à avoir l'air d'être complètement bredins. Vous n'êtes pas les Narbonnais !

     

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        Cultiver l'amertume

    Les bambins sont bien logés : on a envie de redevenir tout petit

      

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    Communauté de l'agglo : les affaires reprennent dans le terrier, sur le même ton. Ou presque. Rapide intronisation verbale de Gilles Laur, maire d'Argeliers nouvellement réélu. Vote pour la dématérialisation des communications sur le territoire via des tablettes qui permettront de recevoir les convocations. C'est le 21è siècle ! Le réseau à très haut débit arrive d'ailleurs et coûtera à l'agglo 3 361 632 millions d'euros et une course aux subventions.

     La litanie de l'unanimité se brise d'abord sur la nomination d'un conseiller pour un siège quelconque : Pérea contre Granier Calvet. Le petit personnel n'arrive pas à  compter les voix. Le hibou prend l'air compétent, ce n'est pas lui qui compte.  Kiépourkiékontrunanimité se double ce soir d'une nouveau  leit motiv : levez bien les bras ! Levez bien les bras ! Du grand spectacle ! A. Péréa est nommé bien sûr !

     

    Cultiver l'amertume

    Bascou montre comment lever les bras : (oui la photo est illicite donc floue) mais voilà où mène l'expérience politique : à lever les deux bras pour que le comptage se fasse une troisième fois, avec 3 compteurs. Un grand moment de rigolade dans le public.

     

    Petite polémique sur le prix de vente des terrains destinés à la réalisation d'une zac et d'un pole de santé. 45€,viabilisation comprise, c'est très bon marché. Ce ne serait pas plutôt 90 à 100€ le m2 ?
    Et blou et bi et boul et ga : le hibou ne répondra jamais à cette question. Sa spécialité consiste à décrire et redécrire sans fin les avantages de tout ça. Ah c'est un théoricien, pas un technique. Une partie s'abstient, l'autre vote. Unanimité.


    Cultiver l'amertumeL'intervention du beau Tristan (vice président délégué à l'innovation, à l'enseignement supérieur, passionné d'économie) déchaîne des réactions fortes aisément compréhensibles. Il propose entre autre une subvention de 120 000€ à Nucléum, encore une couveuse d'entreprise dont l'accompagnement aux entreprises est reconnu. Qu'elle s'accompagne donc toute seule. La question avait déjà été posée lors du précédent conseil, à l'annonce de l'attribution d'une enveloppe de 90 000€ à la pépinière Eole. (Dont le peu qu'on sait est que l'essentiel des quelques entreprises qu'elle héberge sont de type unipersonnelle, ou franchise, est incapable (pour cause de paternalisme exacerbé) d'accompagner des entreprises innovantes qui foncent vers Paris, privant ainsi le territoire de recettes) : Quels sont les résultats de ces pépinières ? Plus de 60 entreprises (61? 62?) accompagnées depuis 1989 ??  8 à 10 d'entre elles déjà disparues ? A l'agglo on a pas jugé d'apporter une réponse, on n'est pas en mesure de dire combien d'emplois crées, combien d'entreprises pérennes et prospères, combien de recettes fiscales générées : on est en plein laboratoire d’expérimentation. On arrose. On saupoudre. Considérant que les pépinières sont des entreprises à part entière.

    Pas d'unanimité sur ce point, ce qui permet au président de se sentir autorisé à dire à l'opposition de "reconsidérer son vote" .

    L'opposition s'affirme : Ces arrosages, ces imprécisions ne sont pas du goût du maire d'Ouveillan qui informe que «  si ce conseil n'est pas capable de prendre les bonnes décisions, nous nous y opposerons » et quitte la salle. Auparavant, Bertrand M. qui signale "nous ne sommes associés à rien, la ville centre ne participe pas aux débats, nous recevons les infos au conseil communautaire 4 fois par an pour écouter une messe préparée par l'exécutif", reçoit une longue leçon de démocratie de la part du maire battu qui attend la soumission de la ville. Les bras nous en tombent ! Mais ce n'est pas grave, le narbonnais électeur n'est personne, la preuve, on engage un recours. c'est la démocratie selon Bascou. On dit « tout n'est pas perdu ». On est démocrate. Un référendum ? Oui, il va falloir le demander pour confirmer ou infirmer la légitimité de cette situation.

    Puisque la ville ne participe à aucune commission de travail, doit elle se rendre au conseil communautaire ? Et si elle s'y rend , doit-elle s'en aller en cours de session ?

    Le président, de très bonne humeur ce soir, mais de plus en plus mauvais, survole les dossiers, se révèle incapable de répondre clairement à une question précise, ne rate jamais l'occasion de faire croire qu'il tend la main. Dans le public les pro bascou ricanent et comptent des points imaginaires.

    Vous n'avez pas les moyens d'aller au théâtre ou à l'opéra ? Venez voir jouer votre avenir dans la pièce "les usurpateurs usurpés". Le spectacle en vaut la peine !

    C'est là le point de vue du peuple. Celui qui par dépit ou désespoir fabrique des cocktails molotov qu'il écluse les uns après les autres. Tel une outre trop pleine, il finira pas exploser. Il lui faudra simplement exploser au bon endroit...!

    En attendant...

    La vie continue : voilà les jeunes étudiants qui s'offrent une fiesta au dessus de la voie Domitienne : s'approprier la ville, la rendre rigolote, agréable à vivre en toute tranquillité, collaborer pour fêter la vie, voilà ce à quoi nous devons travailler : la vérité sort de la bouche des enfants

     

    Cultiver l'amertumeCultiver l'amertume

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      (photos volontairement floutées)

     

     


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    Salut les Zygotes !

    Dans le royaume des petits êtres, nombre de créatures grandissent, vivent, s'amusent... !!! Mousses et lichens peuplent un monde à la fois infiniment grand et infiniment petit. On peine à les nommer ou à les reconnaître sans les confondre. A quoi servent elles ? Au delà des informations génétiques, cellulaires ou moléculaire, qui passionnent surtout les puristes de métier , ils nous permettent, aux autres non puristes, d'apprendre que les histoires d'amour, les histoires coloniales, les histoires de survie ne sont pas qu'humaines. Sans eux d'ailleurs, pas d'histoire du tout. A leur place assignée, leur apparente insignifiance révèle toujours la très grande beauté du monde, et tout le monde sait que la beauté est un puissant moteur de curiosité, de recherche, de savoir et aussi  d'humilité.

    25 000 espèces environ de bryophites (mousses), + de 20000 pour les lichens dont l'existence sophistiquée associe algues et champignons, via des bactéries, un mode de fonctionnement plus floral pour les mousses. Et comme regarder peut être aussi passionnant que savoir, regardons, brièvement, les habitants de ce lieu! Nos yeux valent bien des microscopes ! Le cours de biologie n'aura pas lieu, vous pouvez donc leur donner les noms que vous voulez. Quelques pistes tout de même pour les amateurs d'atelier d'écriture, des noms irrésistibles  : rhizocarpon, parmélie, cladonia grayi, tortula muralis, eucaryote chlorophyllienne, basidiomycète, symbiose, et phytoplancton . Vous avez dix minutes  pour créer votre propre royaume !

     

     Cliquer pour agrandir si vous le souhaitez.

     


    Mousse, mousses, lichens - Montage Kizoa






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